Dernière minute
Société
" C'est quoi?, qui connait dans le monde entier le taux de la population si ce n'est que Dieu ! Ya soin " est la version française de "Eza nini? Monde mobimba, oy'ayebi taux ya batu eza kaka Nzambe ! Ya soin". Prenant fait et cause pour Dieu, l'auteur anonyme met au défi quiconque de la…
Culture
Forum éco
Enjeux de l’heure
Depuis plus de quatre décennies, les populations congolaises vivent sans aucune carte d'identité nationale. En campant sur ces positions, la RDC accuse d'énormes pertes sur plusieurs plans. Le…
Étranger
Rabat – Le Royaume du Maroc a été brillamment élu au Conseil Exécutif de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) pour le mandat 2025-2029, en…
Nation
Il fait désormais de la lutte pour le changement des mentalités son cheval de bataille. Ministre honoraire du Tourisme, éditeur du magazine Optimum, Didier M'Pambia Musanga est aujourd'hui…
La DGDA s'engage à faire des recommandations de la conférence son référentiel
La conférence de haut niveau sur les flux financiers illicites d'origine commerciale a clos ses travaux le vendredi 31 octobre dernier au Centre financier de Kinshasa. Dans son allocution de circonstance, le Directeur général adjoint des douanes et accises en charge de l'administration et des finances (DGA/DAF), Jean Claude Kalenga Makonga, a promis que sa régie financière fera des recommandations formulées à l'issue de ces assises son référentiel et pour chacun des participants dans la mutualisation des compétences pour lutter contre les flux financiers illicites d'origine commerciale.
De prime abord, il a rappelé les propos du ministre des Finances. Pour Doudou Fwamba, la lutte contre les flux financiers illicites d'origine commerciale est un choix de souveraineté et non une contrainte imposée à la République démocratique du Congo. C'est un devoir de justice fiscale et sociale.
Le DGA de la DGDA estime qu'après la conférence, tous les participants ont le même entendement sur le concept flux financiers illicites. Il s'agit des mouvements de fonds acquis, transférés ou utilisés illégalement et qui contreviennent aux lois nationales et internationales. C'est donc autour de ce phénomène que l'élite intellectuelle de diverses spécialisations a échangé pendant trois jours pour d'une part, faire une autopsie sans complaisance et d'autre part, pour une chirurgie corrective à fil durci en formulant des recommandations idoines. Ce, dans la poursuite d'un même idéal : combattre les mouvements financiers souterrains avec un accent particulier mis sur le secteur minier.
LE DGA DE LA DGDA SATISFAIT
Il a noté que les thématiques abordées pendant ces trois jours de la conférence de haut niveau consacrés aux flux financiers illicites d'origine commerciale, cas du secteur minier, ont permis de mettre en évidence certains aspects, notamment l'accès à l'information, concept préféré à celui de partage d'informations, renforcer les ressources dans les technologies et les compétences, implémenter un système de traçabilité, orienter les recherches vers les informations primaires qui génèrent les flux financiers illicites, etc.
Jean Claude Kalenga Makonga a également exprimé sa satisfaction pour le partage d'expériences avec les structures d'autres pays engagées dans la même lutte, notamment la Cellule nationale de traitement d'informations financière s(CENTIF) de Côte d'Ivoire et du Bénin, et aussi le regard de la question de nos partenaires tels GIZ, ITIE, Kibali Gold, l'ASBL Dignité humaine.
En outre, il a noté que les effets inhibiteurs de ces activités criminelles sur les efforts de développement et de croissance économique ne sont plus à démontrer en ce jour de clôture de ces assises.
ACCOMPAGNER LE GOUVERNEMENT ET NON AGIR A SA PLACE
Parmi ces effets, il a relevé quelques-uns dont la réduction des recettes fiscales, le frein au développement, l'affaiblissement du marché, l'érosion de la stabilité macroéconomique, le délitement social, le financement des crimes et l'affaiblissement de l'État de droit.
À ce propos, il noté que très peu d'agents économiques aimeraient évoluer dans un environnement gangrené par ces effets néfastes des flux financiers illicites. Il a conclu que le refus d'un tel environnement devait être le leitmotiv de la lutte contre les flux financiers illicites.
Le porte-parole des partenaires, la représentante de GIZ, a appelé à la coopération active entre le gouvernement et tous ses partenaires et à l'amélioration de la coordination interinstitutionnelle. Cependant, elle a déclaré que les partenaires sont là pour accompagner le gouvernement dans ses choix politiques et non agir à sa place.
Elle a laissé entendre que le GIZ s'engage à accompagner la RDC dans la mise en œuvre des réformes qu'elle projette, avant de souligner : " Faisons de la RDC une référence en matière de transparence".
Au terme de leurs travaux, les participants ont produit un document appelé "Déclaration provisoire de Kinshasa" dans laquelle ils appellent à la création d'une plateforme d'informations.
Muke MUKE