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Seth Kikuni réclame son passeport confisqué par la DGM depuis plus d'un mois
Le président de la formation politique, Piste pour l'émergence et porte-parole du mouvement "Sauvons la RDC" de Joseph Kabila réclame son passeport confisqué par les agents de la Direction générale de migration (DGM) il y a de cela plus d'un mois. Il dénonce une violation de ses droits fondamentaux et une atteinte à sa liberté de circulation. Il l'a fait comprendre dans son compte X hier mardi 18 novembre.
"Cela fait 32 jours que mon passeport a été confisqué de manière arbitraire par la Direction générale de migration, à la suite de mon arrestation par l'ANR à l'aéroport de N'djili. Aucune raison valable n'a été fournie pour justifier cette violation de mes droits fondamentaux. Cette rétention, effectuée sans base légale apparente, sans décision de justice et sans notification officielle, constitue une atteinte à la liberté de circulation, pourtant garantie par la Constitution, et une restriction arbitraire à mes droits", a écrit Seth Kikuni.
L'opposant dénonce le chantage, des intimidations de tout bord et pointe du doigt le Gouvernement.
"À ce jour, toutes mes tentatives pour récupérer mon document sont restées infructueuses. Je me heurte systématiquement à du chantage, à de l'intimidation et à des propositions indécentes. Par l'intermédiaire de la DGM, le Gouvernement me prive ainsi injustement de ce qui m'est dû. C'est un régime qui bafoue mon droit constitutionnel à la libre circulation", a-t-il poursuivi.
Selon l'ancien candidat à la présidentielle de 2018 et 2023, la confiscation de son passeport constitue une violation flagrante de plusieurs de ses droits fondamentaux, garantis entre autres " par la Constitution de la République démocratique du Congo, notamment son article 30 qui consacre la liberté de circulation ; le code pénal sanctionnant les atteintes à cette liberté, je me réserve le droit de saisir la justice. 2. La Déclaration universelle des droits de l'Homme (article 13) ; 3. Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (article 12) ; 4. La Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples (article 12). "
Seth Kikuni avait été interpellé à Kinshasa après sa participation au Conclave de Naïrobi (au Kenya) organisé du 15 au 16 octobre sous la houlette de l'ancien président de la République, Joseph Kabila. Ce Forum avait été sanctionné par la création de la plate-forme: "Sauvons la RDC".
Avant son retour au pays, craignant une arrestation à l'aéroport de Nd'jili par le service public ayant à charge la gestion et le contrôle des mouvements migratoires, il avait posté ceci sur son compte X, le 17 octobre : "objectif du week-end : rentrer au pays et traverser la vallée de l'ombre de la mort sans rien craindre ". Il sera libéré quelques heures après, mais sans son passeport et son téléphone portable.
Gloire BATOMENE