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Xinjiang : textile de luxe, construction mécanique et instrumentalisation de la minorité ouïghoure !
Date : 10 septembre 2025. Les organisateurs ont prévu pour cette journée la visite des usines textiles de la laine et du coton et d'un complexe de fabrication mécanique, en plus d'une conférence scientifique sur le phénomène des minorités dans la province de Xinjiang.
3.268,20 km par avion entre Shanghaï et Umuriq pour presque 4h et demi de vol direct : c'est la distance qui sépare les deux villes chinoises, l'une étant le chef-lieu de la province autonome de Xinjiang, l'autre ayant elle-même le statut spécial de province à part entière
TIANSHAN WOOL TEX : RECONNAISSANCE INTERNATIONALE
Première visite avec tout ce qu'il y a de symbolique à l'international pour la Chine : l'usine Tianshan Wool Tex ayant pour spécialité la production de la laine qu'on obtient en filant la fourrure de mammifères poilus. Cas des moutons.
Fondé en 1981, Tianshan Wool Tex est le premier groupe chinois dans le domaine à exploiter un système complet de fabrication industrielle de la laine.
Opérant avec les dernières technologies, l'entreprise se veut un centre de production intégré, car pratiquant à la fois l'élevage des moutons, des boucs et des chèvres, le tannage, la laverie et même la couture, etc.
Reconnaissance internationale : Wikipédia admet que "C'est aujourd'hui en Chine et en Mongolie qu'il faut aller pour trouver les principaux centres de production du cachemire". Le cachemire dont il est question ici est une chèvre.
Wikipedia précise toutefois que "la laine et le cachemire sont tous deux des fibres naturelles animales produites par des animaux, mais le cachemire est plus fin, plus doux et plus léger que la laine, et est donc souvent utilisé pour des vêtements plus délicats".
Préoccupé par les nouvelles technologies, le groupe textile collabore avec des universités. Sa gamme de produits à porter comprend le manteau, le pantalon, le polo, l'écharpe, le foulard, le sac à main, la draperie etc.
GROUPE SAURER : GARDER LE LEADERSHIP À L'ECHELLE MONDIALE...
Deuxième visite : l'usine textile Saurer implantée en Chine en 1978. Spécialité : produire du coton. À l'origine, Saurer avait été fondée en Suisse germanique en 1853.
Le Groupe fabrique des fibres stables. Il dispose de quatre centres de recherche implantés en Allemagne et en Chine.
Depuis cette année (2025), la stratégie de production de cette usine se focalise sur la digitalisation. Le Groupe met l'effort dans l'IA (Intelligence artificielle) pour toutes les étapes de production du coton, entendez toute la chaîne du textile.
Sa matière première est naturellement le coton en provenance de Xinjiang. Du coton local.
Le Groupe capable d'offrir plusieurs techniques de fabrication. La toute dernière, dénommée tourbillonnaire, provient du Japon. Le Groupe s'est adapté. La preuve est que Tesla fait partie des clients de cette usine.
Ainsi, celle-ci, visant la digitalisation complète à l'échéance 2035, entend garder le leadership à l'échelle mondiale en coopération, bien sûr, avec la maison mère. À deux, ils se disent prêts à faire face aux défis et à rester pilote dans le domaine.
Comme on peut le réaliser, la laine et le coton ont une symbolique forte, celle de la Route de la Soie.
Dans le reportage d'introduction, est rappelée la configuration actuelle telle que voulue par l'Administration Xi Jinping.
Dans son ouvrage "Nouvelles routes de la soie, Belt and road initiative (B.R.I.), Nashidil Rouiaï les décrit en projet "central dans la politique économique chinoise. Il concerne plus de 68 pays regroupant 4,4 milliards d'habitants et représentant près de 40 % du produit intérieur brut (PIB) de la planète. Les banques et institutions financières chinoises, notamment la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII), ont largement été sollicitées pour mettre en place un tel projet". Elle ajoute que ce projet vise "à créer une nouvelle génération de comptoirs transnationaux. Dans son versant maritime, ce réseau de routes commerciales inclut les espaces africains riverains de l'Océan indien".
DE LA MÉCANISATION AGRICOLE AU CREUSEMENT DES TUNNELS
Troisième visite : l'usine de fabrication des engins mécaniques. Dénommée CRHC (CHINA RAILWAY CONSTRUCTION CORPORATION, elle fait partie des 500 entreprises les plus importantes du monde dans le domaine.
Fondée en 2015, elle a une gamme variée d'engins. Ceux-ci vont de la mécanisation agricole au creusement des tunnels.
Pour la mécanisation agricole, il y a l'ensemencement, la récolte et l'emballage des produits.
Pour le creusement des tunnels, toute la gamme appropriée est disponible. CRHC, c'est une unité de 50.000 m².
Ces trois usines ont en commun le couvert végétal. Implantées en ville (Tianshan Wool Tex) ou dans la périphérie (usine textile Saurer et CRHC), ces unités allient béton avec verdure.
On s'en rendra compte dans toutes les autres complexes industriels qui seront visités les cinq prochains jours.
De Xinjiang,
Omer Nsongo die Lema
Avec le concours de He Zhao Jie