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À l'occasion d'une réunion du Comité de pilotage du projet "Prévention et réponse holistique aux violences basées sur le genre pour la consolidation de la paix dans les régions affectées par le…
Violences sexuelles et basées sur le genre, La Représentante résidente a.i du PNUD salue la coopération RDC -Corée du Sud et son organisme
À l'occasion d'une réunion du Comité de pilotage du projet "Prévention et réponse holistique aux violences basées sur le genre pour la consolidation de la paix dans les régions affectées par le conflit en RDC" tenue mardi 28 octobre au salon Bleu de l'hôtel du gouvernement, Mme Aida Cissé, Représentante résidente a.i du PNUD/RDC a exprimé son entière satisfaction pour le partenariat réussi entre son organisme, le gouvernement congolais et la République de Corée.
À ce propos, elle a déclaré que le partenariat entre le gouvernement de la RDC, la République de Corée et le PNUD, représente bien plus qu'un engagement de coopération : il est un levier stratégique pour réussir le pari de la paix durable. Cette paix, a-t-elle souligné, se construit à travers la valorisation de la dignité des femmes et des filles, et la mise en œuvre d'une prise en charge holistique des survivantes -médicale, psychosociale, juridique et économique. Selon lui, ce modèle démontre qu'investir dans la dignité féminine, c'est investir dans la stabilité collective.
C'est une stratégie de reconstruction sociale et politique, qui restaure la confiance entre citoyens et institutions, condition sine qua non de la consolidation de la paix.
Cependant, Aïda Cissé a indiqué que les violences sexuelles et basées sur le genre (VBG) demeurent l'un des défis les plus préoccupants de notre temps. Elles constituent à la fois une violation grave des droits humains et un frein structurel au développement, touchant de manière disproportionnée les femmes et les filles, mais aussi les hommes et les garçons, dans les zones en conflit comme dans celles en paix apparente. En RDC, a-t-elle martelé, leur persistance affecte profondément la cohésion sociale, fragilise le tissu communautaire et ralentit la marche vers la paix durable. C'est pourquoi, le PNUD considère la lutte contre les VBG comme un levier stratégique essentiel pour renforcer la résilience nationale et bâtir un avenir fondé sur la dignité, la sécurité et l'égalité.
En outre, la diplomate onusienne a, à ce propos, fait savoir que le PNUD/RDC adopte une approche intersectorielle et intégrée de la lutte contre les violences basées sur le genre, en articulant ce combat avec d'autres réformes systémiques qui fondent son programme au pays en RDC. Parmi ces réformes: la finance inclusive, d'abord, soutient la réinsertion socio-économique des survivantes, tout en élargissant leur accès aux services financiers. Cette synergie renforce leur autonomie économique et sociale, pilier de leur empowerment; la réforme de la justice, ensuite, contribue à consolider l'État de droit, garantissant un environnement institutionnel plus sûr et plus équitable pour les femmes et les filles, ainsi que la réforme de la police, soutenue par le PNUD, favorise la professionnalisation des forces de sécurité et améliorer la protection des populations, en particulier celle des femmes et des enfants.
Ces interactions, a précisé la Représentante résidente a.i du PNUD/RDC, démontrent que la lutte contre les VBG n'est pas un champ isolé : elle irrigue les fondements du développement humain.
Depuis son lancement en 2021, ce projet mis en œuvre avec le ministère du Genre, Famille et Enfant, la KOICA et l'UNFPA, a permis d'opérationnaliser plusieurs centres intégrés de services multi sectoriels(CISM) dans les provinces du Kasaï Central, du Sud-Kivu et à Kinshasa. Ces centres incarnent une réponse nationale coordonnée face aux violences.
Le PNUD plaide pour l'extension du partenariat afin d'accompagner le leadership du ministère du Genre dans l'implantation des CISM dans toutes les provinces.
Le PNUD, aux côtés de la KOICA et de l'UNFPA, réaffirme son engagement à soutenir le gouvernement congolais dans cette vision intégrée où la paix, la justice, la dignité et l'autonomisation des femmes convergent vers un même horizon de développement durable.
Micheline OMBAE salue la coopération RDC-PNUD-Corée
Dans son intervention, Micheline Ombae, ministre du GEFAE, a salué la coopération exemplaire entre la RDC -le PNUD et la Corée. Elle s'est félicitée également de la compassion et la solidarité de la Corée qui, à travers les projets ROK Humanitarian et ROK Revive, a soutenu les populations de l'Est pour un montant combiné de 7,5 millions de dollars américains.
Depuis 2021, le soutien coréen - aux côtés d'autres partenaires fidèles comme le Canada - a permis d'outiller la RDC pour mieux prévenir, répondre et réparer les violences basées sur le genre.
À l'occasion des 25 ans de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l'ONU, le Système des Nations Unies et les femmes leaders congolaises ont lancé le mardi 28 octobre, une conférence consacrée aux femmes, à la paix et à la sécurité en RDC.
Le but de cet événement est de raviver l'engagement national et international en faveur d'une inclusion pleine et significative des femmes congolaises dans les processus de résolution des conflits et reconstruction du pays.
Depasser les discours
Dans son mot de circonstance, Esther Kamwanya, secrétaire générale au ministère du GEFAE, a appelé à la solidarité et à l'appui de tous pour mener des actions coordonnées en vue d'une participation accrue des femmes dans la lutte contre les conflits armés.
De son côté, l'ambassadeur de Norvège en RDC, Bjorn Klouham Bekken, a mis en exergue la présence des femmes congolaises à la table des négociations, afin d'assurer une représentation légitime dans les processus de paix.
De son côté, Patrice Vahard, directeur du Bureau conjoint des Nations Unies, a exhorté les participants à dépasser les discours pour garantir une protection effective des femmes contre toutes les formes de violences, notamment dans les contextes de conflit armé.
Cette conférence servira de plateforme pour notamment évaluer les progrès et identifier les lacunes dans la mise en œuvre de la Résolution 2250 (Jeunes, Paix et sécurité),; renforcer les mécanismes de protection contre les violences sexuelles liées aux conflits (VSLC) et garantir l'accès à la justice et aux réparations pour les surveillantes.
Au terme de deux jours de travaux tel que programmé, l'on s'attend à des recommandations concrètes et d'engagements collectifs pour une approche inclusive et pérenne de la consolidation de la paix en RDC.
Muke MUKE