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Denis Mukwege vent debout contre de présumés détournements des fonds de réparation des victimes
Le prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege a dénoncé, hier mercredi 1er octobre, de "graves allégations de corruption et de détournements" visant les deux mécanismes de réparation mis en place en République démocratique du Congo ( RDC), le Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles et des crimes de guerre (Fonarev) et le Fonds pour la réparation et l'indemnisation des victimes des activités illicites de l'Ouganda en RDC (Frivao), censés indemniser les victimes de violences sexuelles, de crimes de guerre et des exactions commises par l'armée ougandaise sur le sol congolais. C'était à l'occasion du 15èmz anniversaire du rapport Mapping.
" Ces allégations doivent être enquêtées de manière indépendante par la justice pour éviter que la RDC n'apparaisse comme un État patrimonial et prédateur insultant les victimes congolaises et la mémoire de millions de morts", a indiqué le prix Nobel de la paix.
Créé en 2022, le Fonarev devait constituer le premier pas d'un mécanisme de justice transitionnelle. Le Frivao, lui, a été institué après l'arrêt historique rendu le 9 février 2022 par la Cour internationale de justice (CIJ), condamnant l'Ouganda à verser 325 millions de dollars à la RDC pour les crimes commis lors de l'occupation de l'Est congolais entre 1998 et 2003.
Mais selon un rapport du CREFEDL, plus de 100 millions de dollars sur les 195 millions déjà reçus par Kinshasa n'auraient pas servi à indemniser les victimes, contrairement à l'objectif fixé. La direction du FRIVAO a rejeté ces accusations, les qualifiant d' "erronées".
" PAS DE PAIX SUR DES MENSONGES "
Denis Mukwege a par ailleurs dénoncé l'" absence de volonté politique" des autorités congolaises pour mettre en œuvre les recommandations du rapport Mapping, publié le 1er octobre 2010 par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme. Ce rapport documentait 617 incidents violents survenus entre 1993 et 2003 en RDC, dont certains pourraient constituer des crimes contre l'humanité et des crimes de génocide.
Le politicien proche de l'opposition tient mordicus à la création d'un Tribunal pénal spécial pour la RDC et de chambres spécialisées mixtes afin que " les responsables politiques et militaires des crimes internationaux " répondent enfin de leurs actes. " On ne construira pas la paix sur des mensonges et la mauvaise foi ", a-t-il insisté, appelant la Cour pénale internationale (CPI) à poursuivre ses enquêtes dans le pays et exhortant les États européens à recourir au principe de compétence universelle.
Gloire BATOMENE