Dernière minute
Société
" Bosepelaka nanga na elongi. Na mukongo botongaka nga !", traduit du lingala '' Vous m'appréciez en face. Derrière (moi), vous me critiquez !'' dénonce le messager du jour. Une dénonciation de la situation qui reflète la vie quotidienne de la société congolaise en particulier.…
Culture
Forum éco
Caricature
Enjeux de l’heure
L’élection de la République démocratique du Congo et de la Somalie comme membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2026-2027 continue de susciter des…
Étranger
Dans la soirée du 5 juin, le Président Xi Jinping a reçu l'appel téléphonique du Président américain Donald Trump.
Le Président Xi Jinping a indiqué : Rectifier la direction du grand navire…
Nation
(Par l’évangéliste Colin NZOLANTIMA)
Les pensées pentecôtistes ont été à la base de la restauration et du développement des communautés. Actes 2:1 «Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous…
L’éradication du SIDA d’ici à 2030 au centre d’un grand Forum de l’Onu
Quarante ans après son apparition, il est important de définir un nouveau programme audacieux visant à mettre fin à la pandémie de VIH/SIDA. Cette question sera au centre d’une réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida à New York et en ligne, du 08 au 10 juin 2021. La rencontre réunira des dirigeants, des militants et des personnes vivant avec et affectées par le VIH qui forgeront une nouvelle déclaration politique des Nations Unies pour mettre le monde sur la voie de l’éradication du sida d’ici à 2030, renseigne un communiqué de presse de l’ONUSIDA.
Cependant, la même source reconnait que d’énormes progrès ont été réalisés depuis que les premiers cas de sida ont été identifiés, il y a quatre décennies. Après avoir atteint un pic de 1,7 million en 2004, le nombre de décès liés au sida dans le monde est tombé à un peu moins de 700 000 en 2019. Les nouvelles infections au VIH ont également diminué, passant de 2,8 millions en 1998 à 1,7 million en 2019. Et le traitement du VIH a donné de l’espoir à des millions de personnes. Ce qui était autrefois une condamnation à mort peut désormais être géré efficacement. En juin 2020, 26 millions de personnes avaient accès à une thérapie antirétrovirale salvatrice, un traitement qui peut donner aux personnes vivant avec le VIH une espérance de vie normale.
Et COVID-19 a un impact sur les progrès réalisés pour mettre fin au SIDA. La pandémie de VIH touche différents groupes dans différents pays. En RDC, elle touche principalement les femmes, notamment les jeunes femmes et les adolescentes, a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA.
Aussi, l’investissement dans l’infrastructure sanitaire mondiale a contribué à la lutte contre la pandémie de COVID-19, mais «nous devons faire plus et renforcer les faiblesses des systèmes de santé afin que, la prochaine fois qu’une crise surviendra, le monde soit prêt et capable d’agir», a fait remarquer la patronne de cette agence des Nations unies.
L’ONUSIDA adopte la stratégie mondiale 2021-2026
En mars de cette année, l’organe directeur de l’ONUSIDA a adopté la stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026, qui vise à combler les lacunes qui empêchent de progresser vers l’élimination du sida en se concentrant sur les inégalités qui alimentent la pandémie, a-t-elle mentionné. Elle vise à promouvoir des sociétés plus justes. Elle fixe des objectifs qui, s’ils sont atteints, remettraient fermement le monde sur la voie de l’éradication du sida d’ici à la fin de la décennie, a-t-elle soutenu.
S’appuyant sur la stratégie mondiale de lutte contre le sida, la réunion de haut niveau des Nations unies sur le sida s’efforcera de changer le cours de la réponse au VIH. La déclaration politique qui en résultera doit être audacieuse et ambitieuse, a-t-elle estimé. Comme il reste si peu de temps, elle doit donner le leadership dont le monde a besoin pour fixer le cap des dernières années de la riposte au VIH, a indiqué Winnie Byanyima.
En étant audacieuse, la déclaration politique doit veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte. Elle doit soutenir fermement les questions que certains peuvent trouver inconfortables – l’éducation sexuelle complète, la santé et les droits sexuels et reproductifs, les droits de l’homme de chacun, y compris des populations clés, qui sont souvent marginalisées et criminalisées en raison de leur identité de genre, de leur orientation sexuelle, de leurs moyens de subsistance ou de leurs dépendances, ou simplement parce qu’elles vivent avec le VIH.
La nouvelle déclaration politique doit être soutenue par un engagement politique.
«Nous savons que lorsque le niveau d’investissement dans la riposte au VIH est approprié, l’argent fonctionne. Chaque dollar US supplémentaire investi dans la mise en œuvre de la stratégie mondiale de lutte contre le sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire rapportera 7,37 dollars US en avantages sanitaires.
L’heure est venue de redynamiser la santé dans l’agenda mondial. COVID-19 est la priorité immédiate, et avec elle le besoin vital de déployer la vaccination pour tous, partout – l’énorme inégalité dans l’accès à la vaccination n’est rien d’autre qu’un scandale, mais le monde ne doit pas oublier le VIH.
Progrès réalisés en RDC
Enfin, le numéro 1 de l’ONUSIDA a reconnu les grands progrès réalisés en RDC dans la réponse au VIH. « Nous savons comment diagnostiquer et traiter le VIH. Nous savons comment prévenir les nouvelles infections par le VIH. Nous savons comment sauver des vies». A l’entendre, le soutien de la RDC à la déclaration politique forte des Nations Unies sur le VIH est vital si le monde veut arriver au point final après ce qui, d’ici 2030, sera près de 50 ans de pandémie de VIH.
«Il est maintenant temps de changer le cours de la réponse au VIH. Il est maintenant temps de mettre le monde sur la voie de la fin du sida. Faisons-le !», a conclu Winnie Byanyima.
Mathy MUSAU