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"La gestion efficiente des archives, un pilier essentiel" de la modernisation de la DGDA, assure le DGA Bauna Mabolia
«La Direction générale des douanes et accises demeure fermement engagée dans la modernisation de ses méthodes de travail. La gestion efficiente des archives, qu’elles soient physiques ou numériques, constitue un pilier essentiel de cette formation. La formation qui s’achève aujourd’hui s’inscrit pleinement dans cette vision stratégique et appelle un suivi rigoureux ainsi qu’une mise en œuvre effective des acquis sur le terrain». Le Directeur général adjoint chargé des questions techniques, Jean-Louis Bauna Mabolia, justifiait ainsi la formation des formateurs sur la gestion des archives que son institution venait d’organiser à Kinshasa, du 08 au 23 décembre, en collaboration avec l’Institut national des archives du Congo (Inaco) en faveur de ses agents et cadres et qu’il clôturait hier mardi 23 décembre.
Dans son discours de clôture, il a exprimé la reconnaissance de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) à l’Inaco pour la qualité de son accompagnement. Et la pédagogie, l’expertise et l’expérience pratique des formateurs ont rendu les modules dispensés concrets et directement applicables.
Le DG adjoint Jean-Louis Bauna Mabolia a félicité les agents et cadres formés pour l’assiduité, la discipline et la participation active dont ils ont fait montre durant la formation. Tout en leur rappelant d’être «devenus des formateurs, des référents et des acteurs clés du changement dans le domaine de la gestion archivistique» et la mission qui les attend «est noble mais exigeant».
Il a en outre relevé l’importance de leur «action dans le développement de la DGDA pour préserver durablement sa mémoire institutionnelle, renforcer la traçabilité de ses actes et consolider la transparence de sa gestion administrative».
Bauna Mabolia a, par ailleurs, encouragé sa hiérarchie «à accompagner les nouveaux formateurs dans l’exercice de leur mission et à créer les conditions nécessaires à l’application des normes et procédures archivistiques apprises au cours de cette session de formation». Une formation, s’est-il réjoui, qui a atteint «ses objectifs en renforçant les capacités techniques des participants, d’harmoniser les pratiques archivistiques et de poser les bases solides d’une gestion moderne, rigoureuse et professionnelle des archives au sein de la DGDA».
ARCHIVES, UN SOCLE DELA MEMOIRE INSTITUTIONNELLE DE L’ETAT
Au nom des apprenants, Béatrice Tshaba est revenue sur ce qu’a été la formation de deux semaines ainsi que l’importance de la gestion des archives dans l’institution comme la DGDA. Forts d’avoir acquis la formation sur l’éthique et la déontologie archivistiques, la législation archivistique, les principes archivistiques, les fondamentaux archivistiques ; la gestion des archives, l’archivage électronique et numérique, la représentante des apprenants a estimé qu’ils sont désormais en possession des outils nécessaires pour bien accomplir leur mission sur le terrain.
Les archives constituent un socle de la mémoire institutionnelle de l’Etat, a-t-elle rappelé selon les formateurs. Elle a, dans la foulée, énuméré les avantages des archives à leurs usagers. «Les archives numériques consistent à stocker, organiser et conserver les archives en veillant sur leur authenticité et leur originalité. Ce qui permet la sécurisation des données de la douane, la traçabilité des opérations, la réduction des risques de pertes, de manipulation ou de falsification, l’amélioration des services publics rendus aux usages», a déclaré Mme Béatrice Tshaba.
Après avoir remercié les formateurs, elle a pris «l’engagement solennel de mettre en pratique les connaissances acquises, de contribuer activement à la réforme de la DGDA, de promouvoir une gestion rigoureuse et sécurisée des archives».
Le Directeur général de l’Institut national des archives du Congo, Aimé Kasongo Mande, a remercié le DG de la DGDA pour son leadership et pour avoir fait confiance en l’expertise de son institution en lui confiant la formation de ces agents et cadres.
LES ARCHIVES DOIVENT ETRE BIEN GARDEES, INVENTORIEES, CONSERVEES, CONSULTEES REGULIEREMENT
«Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le regretter. La connaissance historique est puissant outil pour la transformation et le développement social. Sans archives, nous ne pouvons pas bien développer notre pays. Avec une bonne gestion des archives, on peut amener le pays à son émergence», a déclaré cet enseignant d’université pour montrer l’importance des archives dans le développement d’un pays.
Il a également félicité la DGDA pour des efforts consentis dans l’archivage des documents, tout en relevant que beaucoup reste à faire, sans oublier de féliciter également «les participants pour leur assiduité et la qualité de leurs interventions».
Pour le DG de l’Inaco, l’encadrement et l’accompagnement numérique découlent de la disposition légale dont son institution est revêtue.
Quant aux apprenants, il les encouragés à être organisés, capables de conserver les archives, à faire la fierté de l’autorité en faisant bien le travail. «Soyez des véritables formateurs et plein succès dans votre carrière», a-t-il conclu.
La cerise sur le gâteau, le clou de la formation a été la remise de, brevets de participation et de cartes d’archivistes.
Peu avant, une saynète démontrant l’importance des archives accusées d’être encombrantes, poussiéreuses. Ce qu’elles ne sont pas, car il faut simplement bien les gérer, bien les organiser. Les archives doivent être bien gardées, inventoriées conservées dans de bonnes conditions, consultées régulièrement.
Kléber KUNGU