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Election du 267ème pape: le vote débute le 7 mai prochain
* 135 cardinaux participent au scrutin.
Le conclave pour élire le 267ème souverain pontife débutera le mercredi 7 mai prochain au Vatican. En tout, 135 cardinaux décideront du choix du successeur du pape François (2013-2025), inhumé le samedi 26 avril. C’est ce qui ressort de la 5ème Congrégation générale, réunion préparatoire privée à laquelle ont pris part environ 180 cardinaux dont le Congolais Fridolin Ambongo.
Après le deuil du pape François, place à sa succession. Les princes de l’Eglise catholique sont fixés sur la suite des événements comme le veut la tradition. Le mois de mai sera décisif.
Lors de cette réunion de haute portée, les cardinaux ont notamment évoqué «les qualités» du futur pape pour répondre aux «défis» auxquels l’Église est confrontée. Parmi lesquels, «l’évangélisation, le rapport avec les autres confessions, la question des abus sexuels».
Les votants sont au nombre de 135 cardinaux âgés de moins de 80 ans. Mais le Vatican n’a jusqu’ici pas confirmé s’ils seront tous présents au conclave.
Le 7 mai dans la matinée, les cardinaux prendront part à une messe solennelle dans la basilique Saint-Pierre. Dans l’après-midi, les électeurs rejoindront la chapelle Sixtine.
Le scrutin, organisé dans la plus grande discrétion, prévoit ensuite quatre votes quotidiens, deux le matin et deux l’après-midi. On rappelle que les deux derniers conclaves, en 2005 lors duquel Benoît XVI avait été élu, et en 2013 pour le pape François, avaient duré deux jours sur fonds d’un cinquième tour.
FUMÉE BLANCHE SUR LA CHEMINÉE
D’ici au début du conclave, tous les cardinaux poursuivront leur réunion à huis clos en «congrégations générales» pour échanger sur le profil du futur pape et les priorités pour l’avenir de l’Eglise catholique.
Les musées du Vatican ont annoncé, sur leur site, la fermeture de la chapelle Sixtine pour le besoin des préparatifs, qui incluent l’installation d’une cheminée.
Celle-ci visible par les fidèles depuis la place Saint-Pierre, émet une fumée noire si aucun pape n’a été élu et une fumée blanche en cas d’élection, par ajout de produits chimiques. Les deux tiers des voix des votants sont nécessaires pour désigner un pape, dont le nom sera annoncé «urbi et orbi» (à la ville (Rome) et au monde entier) à l’issue du conclave.
Si plusieurs cardinaux sont présentés comme favoris («papabili») par la presse italienne et internationale, ce conclave s’annonce particulièrement ouvert.
«Je crois que si François a été le pape des surprises, ce conclave le sera aussi», prévient le cardinal espagnol José Cobo, dans le journal El Pais.
Pour John L. Allen Jr, rédacteur en chef du journal catholique en ligne, Crux et auteur de nombreux ouvrages sur le Vatican, les cardinaux, même s’ils se connaissent mal, auront à cœur de ne pas faire durer les débats, afin d’offrir l’image d’une Eglise unie.
PLUS DE 400.000 PERSONNES AUX FUNÉRAILLES
Le samedi 26 avril, plus de 400.000 personnes ont rendu un ultime hommage au premier pape sud-américain de l’histoire de l'Eglise catholique romaine, que ce soit lors de la messe place Saint-Pierre au Vatican, en présence de plus de 50 chefs d’État et de Gouvernement ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome.
Pour les experts, la capacité du futur pape à unir l’Église dans un contexte géopolitique de plus en plus fracturé pourrait être un critère majeur, plus que sa nationalité.
Si François, qui a choisi 80% de ceux qui éliront son successeur, en donnant davantage de poids à l’Afrique et à l’Asie, a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne.
Le pape François est décédé, le lundi de Pâques, 21 avril à l’âge de 88 ans. Il a succédé à Benoît XVI en 2013 après le renoncement de celui-ci. En douze ans de pontificat, il a effectué 47 visites dont 5 en Afrique avec au passage 10 pays visités y compris la RDC.
Fin janvier et début février 2023, il avait effectué une visite historique en République démocratique du Congo. C’est une 3ème visite pour un souverain pontife au Congo, après 1980 pour le compte du centenaire de l’évangélisation en Afrique et 1985, pour la béatification de la sœur Marie-Clémentine Alphonsine Anuarite Nengapeta, sous le maréchal Mobutu Sese Seko.
Gloire BATOMENE