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Nous lançons un appel à la population concernant la disparition de Monsieur José Mengi, âgé d'environ 72 ans.
Monsieur Mengi a été vu pour la dernière fois le 29 mai 2025 à Kinshasa. Il mesure environ 1 mètre 70, et au moment de sa disparition, il portait un t-shirt bleu foncé à col et…
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* Patrick Muyaya met en garde contre les tentatvices de "congoliser" la guerre.
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Marrakech – Le Maroc s’affirme, désormais, comme un catalyseur stratégique des partenariats Sud-Sud et joue, de ce fait, un rôle de pont naturel entre les différentes régions du continent et les…
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C’est une première en République démocratique du Congo. Voir un laboratoire d’un centre hospitalier local obtenir la certification ISO 15189. Le Centre hospitalier Monkole a eu l’honneur d’obtenir…
Projeté à Kinshasa, le film "Bandeko Basi" brise le silence autour de la sexualité féminine
La sexualité féminine, encore largement un tabou en RDC, s'est invitée au cœur des débats hier jeudi 10 avril, lors de la projection du documentaire "Bandeko Basi" à l'Académie des Beaux-Arts à Kinshasa.
Réalisé par la journaliste et productrice Hana Kele Hana, ce film d'une heure donne la parole aux jeunes filles de Kinshasa sur la gestion de leur sexualité. Une immersion franche et sensible dans un univers souvent réduit au silence.
"Ce film veut ouvrir un dialogue constructif sur des sujets que beaucoup préfèrent éviter. Il ne s'agit pas de choquer, mais de sensibiliser avec respect", a expliqué Hana Kele, également chercheuse en communication et en gestion des émotions.
Aux côtés du réalisateur Paul Tshisumpu, elle interroge des adolescentes issues de milieux variés. Le constat a été alarmant sur le manque d'information et les tabous qui freinent l'épanouissement des jeunes filles.
Présente à la projection, Brenda Odimba, enseignante basée en Belgique, a salué cette œuvre qu'elle juge éducative. "C'est un film qui mérite d'être vu, surtout par les jeunes. Il aborde des aspects pratiques, comme l'hygiène intime, que beaucoup méconnaissent".
Avec "Bandeko Basi", Hana Kele pose un geste fort et fait de la caméra un levier de transformation sociale.
Tricya MUSANSI