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Libreville : Dikisongele, Blaise Bula et Théodore Nganzi conscientisés sur la valorisation du statut de l’artiste africain
Ils viennent de prendre part à l’Atelier sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture, organisé du 1er au 2 juillet à Libreville, au Gabon, sous les auspices de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Partis représenter la République démocratique du Congo à ces assises continentales qui ont connu la participation d’une cinquantaine d’invités venus de 22 pays, le Professeur Théodore Nganzi, l’ingénieur Blaise Bula (Socoda-Coop-Ca) et le peintre Franck Dikisongele (Coordonnateur de la plateforme Terre d’Artiste) s’activent désormais à mener un plaidoyer pour la valorisation du statut de l’artiste et des professionnels de la culture dans leurs pays respectifs. Ci-dessous, »Forum des As » publie in extenso le compte-rendu de cet atelier. Yves KALIKAT
Restitution de l’Atelier sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture, organisé du 1er au 2 juillet 2024, à Libreville, sous les auspices de l’OIF
Nous nous sommes rendus dans la capitale gabonaise du 30 juin au 3 juillet 2024. La délégation Congolaise composée de trois experts:
– Le prof Me. Théodore NGANZI, actuel Dircaba du MCAP, spécialiste de droits d’auteurs et des droits voisins,
– Blaise Bula Monga/PCA de la Société Congolaise de Droits d’Auteurs et de droits voisins (Socoda-Coop-Ca), gestionnaire collectif de droits d’auteurs en coopérative
– Franck Dikisongele, Enseignant de l’art, artiste et promoteur culturel
D’une importance capitale, l’atelier a réuni une cinquantaine (50) des participants, experts venus de 22 pays différents de l’espace francophone, du Centre et de l’Ouest de l’Afrique.
Les travaux ont été ouverts sous l’autorité de tutelle du Ministre gabonais de la Culture, Jeunesse, Sport et Arts, représenté par M.ieur Sylvain NZAMBA, Dicab. La rencontre à connue la participation de Mr le Représentant Pays Gabon de la Francophonie Mr……… et du Coordonnateur Projet OIF -Paris
Mr Kanel NGANGJA NGOULOU, ainsi que les organismes comme Unesco, Uemoa, les diplomates, etc.
L’équipe de deux experts consultants auxquels l’étude avait été confié, le professeur Théodore NGanzi, spécialiste en droits d’auteurs et droits voisins, actuel Dircaba du Ministère de la culture, Arts et Patrimoine de la République démocratique du Congo et le Consultant monsieur Oumar Sall de la République Sénégalaise, ont garanti une perspective enrichissante et multidisciplinaire.
Dans l’idée de quitter le cap de la marginalisation des artistes et des professionnels de la culture dans les nombreux pays d’Afrique, cet atelier de restitution et de validation de l’étude sur leur statut, a reçu les avis et les considérations sur le fond et la forme du document mis à la disposition de ces experts, s’agissant de projet de loi type sur le Statut de l’artiste et des professionnels de la culture .
L’étude a posé le problème de façon réelle, avec le souci de comprendre pourquoi certains pays ont la loi sur ce statut de l’artiste et d’autres en ont, mais pas des mesures règlementaires sur la mise en œuvre.
Ils ont dégagé les points de convergences et de divergences entre ces différents Etats. Et ainsi faisant des recommandations vis-à-vis de l’OIF pour un plaidoyer auprès des Etats membres pour faire adopter cette loi type dans le programme de loi nationale sur la politique culturel et, à des organisation sous-régionales comme, l’UEMOA, la CEEAC, la CEDEO le CEMAC pouvant transformer cette loi type en directive communautaire contraignante dans leurs organisations.
Objectifs :
– Doter d’un cadre de reconnaissance juridique (le statut), l’artiste et le professionnel de la culture,
– Favoriser la mise en œuvre de la loi type dans la politique culturelle de notre pays.
– Avoir un statut fiscal (l’obligation de contribuer à la sécurité social, couverture santé ou payer ses impôts sur le revenu de la vente de ses biens artistiques et culturels, etc.)
– Avoir un statut social (droit à la couverture sociale du point de vue; de la santé, de la retraite, accident du travail, etc.)
But :– Harmoniser la législation dans nos pays (gouvernements), de la loi type sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture, pour une protection sociale étant une couche de la population vulnérables…
– Permettre aux acteurs culturels et artistes de l’Afrique Francophone, de bénéficier d’un statut professionnel et de pratique leurs métiers avec aisance, en circulant librement avec leurs biens (produits artistiques).
Résultat attendus :
L’étude importante de la loi type dans les pays de l’Ouest et du Centre vise à :
– Harmoniser les efforts en tenant compte des défis locaux
– faire face à la mutation numérique dans la politique culturelle et dans des nouvelles pratiques de gestions collectives pour la protection des artistes et de leurs œuvres
– intégrer les nouvelles expressions artistiques contemporaines
– trouver l’instrument de considération commune de l’artiste et des professionnels de la culture sur et/ou au-delà de nos frontières communes.
En conclusion, primo des réponses politiques adéquates pour ce domaine de la culture. Le cadre politique national, sous régional ou régional pouvant accompagner ou encadrer toutes les préoccupations des artistes et des professionnels de la culture. En y espérant au retour dans nos pays respectifs, de pouvoir sensibiliser les artistes et les professionnels de la culture pour mener un plaidoyer auprès de nos autorités politiques dans une approche trans-sectorielle pour toute une fois régler définitivement le problème du Statut de l’artiste et des professionnels de la culture en RDCongo. Ministère de la Culture, de l’Economie, des Finances, de l’Education Nationale, du Transport, du Tourisme, des Affaires Etrangères, DGI, CNSS, DGM, CNS, etc. Le succès de cette initiative dépendra de la volonté des gouvernements ensemble avec les acteurs culturels pour mettre en œuvre ces recommandations et les vulgariser.
Artiste Dikisongele Zatumua Franck -Diki Enseignant de l’Art/ ABA Coordonnateur/RDCongo Terre d’Artiste (Asbl)