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Au croisement des cultures : La peinture au sucre
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Aujourd’hui, nous nous intéressons à une sucette qui transcende la frontière entre friandise et œuvre d’art : le « Tang Hua « , qui se traduit littéralement par » Peinture au sucre « .
Traditionnellement, lorsque l’on achète un » Tang Hua « , on fait tourner une aiguille sur un plateau représentant différents modèles, après avoir effectué le paiement. Ainsi, le prix ne varie pas, peu importe la difficulté du sujet représenté par la peinture au sucre, qui est déterminé, en quelque sorte, par le destin.
« Le Tang Hua« , ou « peinture au sucre », consiste littéralement à peindre avec du sucre, nous explique Liu Binbin, aujourd’hui gardien de ce patrimoine culturel immatériel.
» La matière première utilisée est le maltose, précise le maître-artisan, qui a plus de 20 ans d’expérience. Il est extrait du blé germé, qui est cuit à la vapeur, fermenté, pressé en jus, puis bouilli dans une marmite. L’on obtient alors un morceau de sucre. » Lorsque celui-ci est fondu dans une poêle en cuivre, la » peinture au sucre » en tant que telle peut alors commencer.
La « toile » ? Une planche en albâtre blanche, qui permet de refroidir le sucre rapidement, tout en créant un contraste visuel séduisant avec la couleur du sucre.
La réalisation d’une « peinture au sucre » doit tenir compte de la température du sucre, de la planche et de l’environnement.
Il faut aussi pouvoir réaliser le tracé du dessin en un coup de pinceau – ou plutôt de louche – un peu comme ces jeuxen ligne qui nous demandent de retracer un dessin sans passer deux fois sur la même ligne.
Évoluant avec l’ère du temps, les peintures au sucre se font aussi aujourd’hui en couleurs, ou encore en 3D, qui sont autant de moyens d’innover une forme d’art vieille de plusieurs millénaires.
En effet, la peinture au sucre date de la dynastie Tang, et s’est développée sous la dynastie Song.
Autrefois, l’on en apercevait qu’aux foires du Nouvel An chinois, car le sucre était un produit de luxe. Aujourd’hui, si la » peinture au sucre » est devenue un produit bien plus commun, l’on est tout de même tenté de vouloir conserver ces Tang Hua comme des œuvres artistiques… dont la fragilité nous oblige parfois à les déguster malgré nous. CGTN /français