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Session de septembre à l’ASSEMBLEE NATIONALE : Les Congolais attendent les interpellations des auteurs des détournements
Dans quelques jours, la chambre basse du parlement va retrouver le chemin du Palais du peuple, siège de cette institution législative. Il est constitutionnellement établi que cette session est essentiellement budgétaire. Mais n’empêche que d’autres sujets s’invitent à ces travaux parlementaires. Au regard des réalités que vit la société congolaise, les députés nationaux sont invités à aller au-delà du vote de la loi des finances publiques pour l’exercice 2025. Nous nous souviendrons d’ ailleurs que le speaker de cette institution législative avait indiqué, aux premières heures de son investiture qu’il placera son mandat sous le signe du renforcement du contrôle parlementaire. La population l’attend aux mots.
Il est connu de tous que la gestion des entreprises publiques de l’Etat, des établissements publics et des ministères pose problème dans notre pays. Pour preuve, presque partout où l’Inspection générale des finances (IGF) est passée pour ses contrôles à priori, des constats amers ont été établis par rapport à leur gestion. Heureusement pour eux que l’IGF n’est pas autorisée à les sanctionner sur le champ.
Cependant, il est regrettable de constater que depuis la première législature post dictature en 2006, nous n’avons pas encore connu des moments véritablement houleux des débats sur la gestion du pays. Pourtant, à l’époque du MPR, parti-État, les gestionnaires de l’Etat à tous les niveaux étaient soumis à des interpellations initiées par ceux qu’on appelait Commissaires du peuple. Ces exercices compliqués se terminaient souvent par les révocations des interpellés. En dépit de la dictature, le Conseil législatif, actuelle assemblée nationale, jouissait du respect vis-à-vis de la population à cause de la qualité des interventions des élus.
Dans le cas d’espèce, les députés nationaux ont grandement intérêt à se réconcilier avec leurs électeurs en soulevant dans leurs débats des questions liées effectivement à leurs préoccupations. Pour en arriver là, ils devraient en principe être en symbiose avec leurs bases respectives, surtout pendant les vacances parlementaires. Mais tel n’est pas le cas malheureusement car seul un petit nombre de ces élus rejoignent leurs électeurs le moment idéal.
Concernant la situation réelle du pays, il n’est un secret pour personne que les cas de corruption et des détournements des deniers publics sont légion au pays. Les sommes détournées se chiffrent souvent en terme des millions de dollars américains. S’il faut parler en termes de Francs congolais, c’est tout simplement scandaleux. En conséquence, pour redorer leur image tordue à cause de leur passivité, les représentants du peuple sont invités à demander régulièrement et sans complaisance des comptes à ceux qui gouvernent le pays à différents niveaux. Ainsi, la population se sentira-t-elle proche de ses élus. À dire vrai, cette session de septembre 2024 est véritablement la première après les élections législatives de décembre 2023, étant donné que celle de mars 2024 a été entièrement consacrée à la mise en place du dispositif administratif. Cette fois-ci, nous verrons de quoi sont capables ces élus parce qu’il sera question des enjeux importants sur la vie de la nation congolaise. Le montant du budget, la répartition des enveloppes salariales l’allocation des montants suivant les différents secteurs de la vie nationale, et surtout les rémunérations des membres des institutions politiques retiendront grandement l’attention de la population, qui appréciera à quel type des représentants il a affaire. Et le moment venu, il agira en conséquence. 2028 n’est pas très loin.
Muke MUKE