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Révision constitutionnelle : Fatshi vole haut, Kadima l’homme à abattre
Incapables de ralentir les ambitions réformatrices de Félix Tshisekedi, certains acteurs politiques semblent avoir changé de stratégie. Plutôt que de s’opposer directement au Président, ils s’attaquent à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), un pilier de la démocratie congolaise et un acteur central dans l’organisation du référendum constitutionnel annoncé par le Chef de l’État.
Derrière la récente plainte déposée contre Denis Kadima, président de la Ceni, se cacherait une coalition hétéroclite, composée d’avocats, de politiciens en quête de revanche, de membres influents de la société civile, et même de certains journalistes proches des mouvements rebelles. Ces derniers, opposés à toute modification de la loi fondamentale, s’emploieraient à discréditer l’institution pour freiner le processus de révision constitutionnelle.
Une stratégie subtile : discréditer pour mieux bloquer
L’objectif de cette cabale est clair : fragiliser la CENI afin de retarder, voire empêcher, l’organisation du référendum. En attaquant directement Denis Kadima, certains espèrent paralyser l’institution et plonger le processus dans une crise prolongée. Car, savent-ils, la désignation d’un nouveau président de la Ceni, si Kadima venait à être évincé, est un processus long et complexe, comme l’a montré l’histoire politique récente du pays et évidemment comme l’impose la loi électorale en vigueur.
La réforme constitutionnelle : un enjeu capital
Pour Félix Tshisekedi et l’UDPS, la réforme de la Constitution représente un tournant essentiel pour moderniser le cadre juridique du pays et répondre aux défis actuels. Cependant, cette initiative est perçue par l’opposition comme une menace à leurs intérêts politiques. En se cachant derrière des accusations visant le président de la Ceni, les adversaires du projet cherchent à le saboter en attaquant l’arbitre même du processus.
Cette tentative de fragilisation de la Ceni met en lumière les tensions profondes qui traversent la classe politique congolaise. Reste à savoir si cette institution pourra résister à cette cabale et accomplir sa mission dans un climat de plus en plus tendu. FDA