Dernière minute
Société
Qu'il nous soit permis de revenir, aujourd'hui, à la ''patience qui paie'' ''expression'' traitée dans une de nos éditions. A " La patience paye " on a ajouté, aujourd'hui, " On commence à 1, pour arrive à 100 ". Un ajout qui donne une sorte de plus-value à la communication en question.…
Culture
Forum éco
Caricature
Enjeux de l’heure
La capitale de la province du Hunan s'est parée hier jeudi matin des couleurs de la coopération sino-africaine à l'occasion de l'ouverture officielle de la 4ème Exposition économique et…
Étranger
Dans un contexte géopolitique de plus en plus tendu, plusieurs sources internationales alertent sur le rôle grandissant de l’Algérie comme plateforme majeure pour le blanchiment de fonds provenant…
Nation
Arrêtés par la marine ougandaise depuis plusieurs semaines, 40 pirogues motorisées et 41 machines hors-bord ont été restituées le 9 juin dernier aux pêcheurs congolais oeuvrant sur le…
Procès tentative de coup d’État : le verdict tombe ce vendredi 13 septembre
Le dénouement du procès des 51 personnes accusées d’avoir participé à la tentative de coup d’État du 18 au 19 mai 2024 approche à grands pas. Après trois mois d’audiences intenses à la prison militaire de Ndolo, le Tribunal militaire de garnison de Gombe rendra son verdict ce vendredi 13 septembre.
Les 51 accusés, poursuivis pour des charges lourdes telles que terrorisme, détention illégale d’armes, et tentative d’assassinat, sont soupçonnés d’avoir pris part à une attaque coordonnée contre le Palais de la Nation et la résidence de l’ancien ministre Vital Kamerhe, dans le but de renverser le gouvernement congolais.
L’analyse des relevés téléphoniques et le traçage des antennes de communication ont permis d’établir les mouvements et communications de l’instigateur présumé, Christian Malanga, décédé avant d’être arrêté. Son fils, Marcel Malanga, également sur le banc des accusés, a nié toute implication, affirmant être victime d’une machination.
Lors des audiences, le ministère public a requis la peine de mort contre la majorité des accusés, évoquant la gravité de l’attaque et son potentiel de déstabilisation pour le pays. Le procès a révélé des détails accablants sur la planification et l’exécution de l’attaque, mais certains points de l’enquête ont laissé place à des zones d’ombre, que la défense a tenté d’exploiter.
Une défense face à de lourdes accusations
Lors de la dernière audience marquant la clôture des plaidoiries de la défense, le magistrat en charge du dossier a indiqué que le Tribunal avait une vision complète des faits, après avoir entendu les arguments de toutes les parties prenantes. Cependant, la défense avait bénéficié d’un délai jusqu’au 6 septembre pour soumettre ses notes finales, avant que le tribunal ne délibère.
Les avocats de la défense ont mis en avant des irrégularités dans le traitement de certains éléments de preuve. Ils ont plaidé pour des acquittements partiels, soulignant que plusieurs de leurs clients n’ont pas joué de rôle actif dans cette tentative de coup d’État, tandis que d’autres auraient été présents sur les lieux par simple coïncidence.
Le poids de la date : un vendredi 13
Le verdict tombera un vendredi 13, une date empreinte de superstition dans certaines cultures, où elle est perçue comme un jour de malchance (paraskevidékatriaphobie). Cependant, pour d’autres, cette journée peut représenter un signe de chance. Ce contexte particulier renforce le suspens qui entoure l’issue de ce procès, alors que le pays entier retient son souffle.
Le Tribunal militaire de garnison de Gombe, dont les décisions sont souvent perçues comme un baromètre de la justice en matière de sécurité nationale, est attendu au tournant. Le jugement, qui pourrait sceller le sort des 51 accusés, sera un indicateur de la rigueur et de l’impartialité du système judiciaire congolais dans les affaires de sécurité.
Christian-Timothée MAMPUYA