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Qu'il nous soit permis de revenir, aujourd'hui, à la ''patience qui paie'' ''expression'' traitée dans une de nos éditions. A " La patience paye " on a ajouté, aujourd'hui, " On commence à 1, pour arrive à 100 ". Un ajout qui donne une sorte de plus-value à la communication en question.…
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Pas de performance avec une justice pauvre
12 novembre, 2024
A la clinique du Centre Financier de Kinshasa, « la justice congolaise passe au crible du « corps médical » de la République. Etalée sur le brancard du pavillon réservé aux patients alités, elle est l’objet de diagnostics des « médecins de tout acabit« .
Chacun, après examen de labo…
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La capitale de la province du Hunan s'est parée hier jeudi matin des couleurs de la coopération sino-africaine à l'occasion de l'ouverture officielle de la 4ème Exposition économique et…
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Dans un contexte géopolitique de plus en plus tendu, plusieurs sources internationales alertent sur le rôle grandissant de l’Algérie comme plateforme majeure pour le blanchiment de fonds provenant…
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Arrêtés par la marine ougandaise depuis plusieurs semaines, 40 pirogues motorisées et 41 machines hors-bord ont été restituées le 9 juin dernier aux pêcheurs congolais oeuvrant sur le…
Filiga 2025 : Christian Gombo récompensé pour son engagement littéraire africain
L'écrivain congolais Christian Gombo a été récompensé pour son engagement littéraire et la culture, avec une vision fondée sur des valeurs sociales universelles. C'était lors de la quatrième édition du Festival international du livre gabonais et des arts (Filiga), tenue récemment à Libreville, où une vingtaine de prix ont été décernés pour saluer l'excellence dans le monde du livre et des arts.
Le thème retenu cette année, "L'intelligence culturelle à l'ère des transformations digitales", a permis de réfléchir à la place du livre et des arts dans un monde en pleine mutation technologique.
Reconnu pour sa vocation à valoriser la richesse littéraire et artistique du continent africain, le festival a été l'occasion de distinguer des figures emblématiques dans différents domaines.
"Ce premier prix international qui m'a tant surpris, je le baptise: "le trophée du peuple". Parce que ce sont les gens que nous connaissons, et parfois même ceux que nous ne connaissons pas, qui facilitent notre voyage vers la gloire", a-t-il déclaré, visiblement ému.
L'écrivain a également mis en avant l'importance de l'unité africaine. "Je suis, dit-il, heureux de partager ce prix avec Brazzaville et bientôt Kinshasa. Le voyage, ce sont aussi les gens que l'on rencontre. Merci à toutes ces personnes magnifiques qui prouvent que les frontières en Afrique ne servent à rien. Nous sommes un même peuple".
Une arme de transformation
Ce message, à la fois littéraire et politique, inscrit Christian Gombo dans la lignée des écrivains engagés du continent, ceux qui font du verbe une arme de fraternité, de transmission et de transformation sociale.
"Dans mon engagement littéraire, le mot clé c'est passion. J'aime ce que je fais et Dieu seul sait comment je fais pour atteindre souvent des objectifs irréalisables, au prix de plusieurs sacrifices, notamment à cause du travail et de la volonté. Nous savons d'où l'on vient, on sait où on part. C'est peut-être ça la différence et notre but ultime, c'est de créer un marché rentable du livre dans notre pays", a-t-il poursuivi.
un écrivain multi facette
Egalement connu sous le pseudonyme "Tomokwabini", Christian Gombo est une figure majeure de la scène littéraire congolaise. Auteur prolifique, poète sensible, libraire passionné et observateur attentif de la société, il incarne une approche plurielle de la littérature.
Sa personnalité se déploie à travers trois identités complémentaires. Gombo Christian, l'écrivain sage et auteur de livres pour enfants. Tomokwabini, le créateur audacieux qui explore de nouvelles frontières littéraires. Et Sheva, le chroniqueur lucide qui saisit avec finesse les nuances de la vie quotidienne.
Une littérature vivante
Le Prix de l'Engagement littéraire africain reçu au Filiga 2025 ne vient donc pas seulement couronner un talent, mais aussi saluer une vision, celle d'une littérature vivante, ancrée dans le réel, et porteuse de valeurs pour l'Afrique d'aujourd'hui et de demain.
Organisé par l'association culturelle éponyme, avec le soutien du ministère gabonais de la Culture et des Arts, le Filiga a accueilli près de vingt délégations internationales, avec le Cameroun comme pays invité d'honneur.
Tricya MUSANSI