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Monusco: partira ou partira pas au 31 décembre ?
Le secrétaire général adjoint des Nations-Unies en charge de maintien de la paix, le français Jean Pierre Lacroix, a déclaré urbi et orbi à partir de Goma, au terme de son périple en RDC que : «Cette date un peu fantasmée selon laquelle au 31 décembre 2024, la MONUSCO pourrait quitter la RDC n’a jamais été actée ni par les autorités, ni par nous-mêmes, ni par le Conseil de sécurité». Ces propos du diplomate onusien viennent semer le doute dans l’esprit des Congolais convaincus du retrait total des Casques bleus de l’ONU de leur pays.
Selon Jean Pierre Lacroix, les forces onusiennes déployées en RDC depuis des années vont encore rester au pays jusqu’au moins 2025, vu la situation sécuritaire très fragile dans l’est du territoire national. Cette annonce ne peut pas surprendre outre mesure ceux qui sont au fait de la situation réelle du pays de Kasa Vubu. Il fallait s’ y attendre d’une manière ou d’une autre au regard de la position du dictateur rwandais, qui continue à défier ses pairs de la SADC qui ont adopté plusieurs résolutions appelant à la fin de la guerre dans l’est de la RDC. Une autre raison qui peut justifier la prorogation du mandat de la MONUSCO est le résultat mi-figue mi-raisin de l’état de siège décrété depuis mai 2021. Malgré cette mesure, on continue à enregistrer chaque jour des morts et des déplacés internes, et cela en termes de millions. Les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu pleurent et enterrent quotidiennement leurs filles et fils, dans l’indifférence totale de la fameuse communauté internationale. C’ est la raison pour laquelle les élus nationaux de ces trois provinces ont créé un grave incident dernièrement au Palais du peuple en sortant de la salle des congrès pour protester contre la prorogation de l’état de siège, sans débat sur cette question. Ils estiment que cette mesure exceptionnelle n’a pas porté les résultats attendus. Au contraire, selon eux, la situation sécuritaire s’est détériorée. D’où il importe de changer le fusil d’épaule. Mais curieusement, eux qui connaissent les réalités de leurs bases respectives ne sont pas entendus.
La jubilation des terroristes après le retrait total de la MONUSCO
Une vieille sentence dit que quand le chat est parti, les souris dansent. Dans le cas de la RDC où la situation sécuritaire délétère est accentuée par l’absence criante de l’autorité de l’Etat, le retrait total des forces onusiennes pourrait enfoncer le pays dans un chaos indescriptible. Car, il faut reconnaître que, quelques que soient les faiblesses des Casques bleus, ils jouent tout de même un rôle indéniable de sentinelle grâce à l’appui qu’ils apportent aux FARDC. La fermeture totale de toutes leurs bases ferait la belle part aux terroristes et autres forces négatives qui écument l’Ituri, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu.
Il sied de souligner, comme indiqué plus haut, que Paul Kagame, le vrai mentor de ces terroristes, continue à rester sourd aux différentes résolutions formulées par les nombreux forums organisés tant au niveau continental que régional. L’appel récent à un cessez-le-feu décrété par la SADC est tout bonnement ignoré par le dictateur du pays des Mille collines. Sûr de ses soutiens occidentaux, l’homme fort de Kigali défie ses pairs africains envers qui il n’a aucune considération.
À ce propos, les Congolais s’attendent à ce que, dans son discours de ce soir à l’Assemblée générale des Nations-unies, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, puisse évoquer cette question et dire tout haut ce que la RDC attend de la communauté mondiale.
Toutefois, les dirigeants congolais ne doivent pas perdre de vue que pour mettre une fois pour toutes hors d’état de nuire ces brigands, la seule et unique solution pour la RDC consiste à monter une armée forte, républicaine et dissuasive susceptible de marcher sur tout agresseur, et défendre ainsi avec bravoure l’intégrité territoriale à l’image de la vaillante Force publique, qui a fait parler d’elle lors de la 2ème guerre mondiale.
Muke MUKE