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Le DG du FPI: «Les règles de passation des marchés doivent être respectées par toutes les parties. Pas d’excuses»
«Vous avez gagné des marchés parce que vous avez des capacités financières, techniques et humaines. Les règles de passation des marchés doivent être respectées par toutes les parties. Pas d’excuses». Le directeur général du Fonds de promotion de l’industrie (FPI), Bertin Mudimu Tshisekedi, a répondu en ces termes aux responsables des entreprises qui avaient reçu des marchés pour la construction des écoles, des hôpitaux, des routes, d’électrification et d’adduction d’eau potable au Kasaï Oriental financés par le FPI sur demande du Gouvernement de la RDC. Celles-ci ont tenté de justifier le retard pris dans la réalisation des projets.
Toutes les sociétés de construction qui réalisent les travaux à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï Oriental déplorent entre autres difficultés l’enclavement de cette province, les coûts excessifs des matériaux et la lenteur du Gouvernement dans l’accomplissement de certaines tâches et le respect des engagements.
Cependant, Bertin Mudimu Tshisekedi n’a pas voulu leur accorder un chèque en blanc sur ces difficultés dont, du reste, il en reconnaît l’existence de quelques-unes, mais qui ne doivent pas, selon lui, leur servir de prétextes pour tourner les pouces. Les clauses des contrats, a martelé le numéro un du FPI, doivent être respectées car chaque société était au courant des réalités du pays. Les entreprises congolaises doivent aussi travailler avec patriotisme. Pour le DG, aucune difficulté à la réalisation de tous ces projets n’est insurmontable. Il est serein pour l’aboutissement de tous les projets de développement financés par le FPI en faveur de la population. .
PLUSIEURS PROJETS/ ECOLES, HOPITAUX, ROUTES, ELECTRIFICATION, EAU
Le directeur général du FPI s’est rendu la semaine dernière à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental. Objectif : évaluer sur place lui-même des projets dits structurants financés par son entreprise dans le cadre du Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales initié par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Il s’agit notamment des projets de construction des écoles, des hôpitaux, des routes, d’électrification et d’adduction d’eau potable.
En se rendant à Mbuji-Mayi, le numéro du FPI tenait à voir l’état d’avancement de ces travaux, corriger d’éventuelles lacunes et faiblesses et exhorter les entreprises ayant gagné les marchés à accélérer les travaux afin de respecter les délais de livraison des ouvrages convenus dans les différents contrats. Le constat est loin d’être satisfaisant pour tous les projets, même si d’autres ont quand même évolué positivement.
A Mbuji-Mayi, apprend-on d’une source proche du FPI, Bertin Mudimu a effectué la ronde de tous les chantiers des projets financés par cette entreprise publique.
A la centrale photovoltaïque de Tshipuka, située à 25 kilomètres du chef-lieu du Kasaï Oriental, dans le territoire de Katanda, l’entreprise égyptienne Hassan Allam Construction qui exécute les travaux a fourni toutes les explications au DG Bertin Mudimu au cours d’une réunion qu’il a présidée. En compagnie des responsables de cette société et ceux de la compagnie Grandi International ayant en charge le contrôle des travaux, le chef du FPI a vu de ses yeux toutes les réalités du site. Les travaux sont réalisés à 65 % et l’ouvrage devra être livré au 31 décembre dette année, tel est le constat. La centrale photovoltaïque de Tshipuka, apprend-on, fournira 10 mégawatts à la ville de Mbuji-Mayi.
IMPLICATION DE L’ETAT CONGOLAIS EXIGEE
La sous-station de distribution de l’énergie, en pleine construction a été également visitée par le DG Bertin Mudimu. Malgré les difficultés liées au transport des équipements à cause de l’enclavement de la province du Kasaï-Oriental, les travaux se poursuivent. Au sujet de cette situation, Hassan Allam demande que l’Etat congolais s’implique pour acheminer les matériaux de construction bloqués à Kasumbalesa dans le Haut-Katanga et à Matadi dans le Kongo Central. L’entreprise de construction demande que le Gouvernement mette la pression sur la Société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC) et les transporteurs routiers pour que tous les matériaux arrivent à Mbuji-Mayi pendant cette saison sèche.
La route Kananga/Mbuji-Mayi est l’autre projet d’importance capitale visité par Bertin Mudimu. Ici le DG du FPI a vu les travaux exécutés par la compagnie égyptienne SAMCRETE DRC. Il a assisté au test de compactage du sol avant de se rendre dans le territoire de Lupatapata, à la carrière d’exploitation des graviers servant à la construction de cette route, où un grand concasseur et d’autres engins sont opérationnels. En dépit du retard consécutif aux difficultés d’acheminement des engins à Mbuji-Mayi, l’optimisme reste de mise. L’entreprise égyptienne a posé au DG Bertin Mudimu le problème de délocalisation des câbles de la SNEL, de la fibre optique et des tuyaux de la Régideso. Une situation à laquelle le FPI a déjà trouvé la solution en payant l’argent à la SNEL, à la Régideso et à la SCPT. Sur la route, on pouvait apercevoir le terrassement, le compactage et la pose des géotextiles, une technologie de dernière génération.
TRAVAUX REALISES A PLUS DE 70%
Quant aux écoles et hôpitaux financés par le FPI, les travaux sont totalement terminés à l’Institut du 4 Janvier qui est déjà utilisé. 4 écoles fonctionnent déjà dans plusieurs bâtiments ultra-modernes. Les nouveaux pupitres ont été commandés. Il est fort certain qu’à la prochaine rentrée scolaire en septembre, toutes les classes seront équipées de nouveaux bancs. Cependant à l’Institut Kalenda Mudishi, jadis Jean-Baptiste de la Salle, les travaux continuent et l’école peut être occupée dès le mois de septembre. L’Agence d’exécution locale accentue la pression sur l’entreprise qui réalise les travaux. Le constant est qu’on est déjà au-delà de 70 % de réalisation physique.
Le secteur de la santé n’a pas été oublié dans ces projets. La couverture santé universelle, l’une des préoccupations de Félix Tshisekedi, est une parfaite illustration de sa vision que le FPI soutient et accompagne avec détermination. A cet effet, cette entreprise publique a subventionné la construction de deux grands hôpitaux à Mbuji-Mayi : L’hôpital de Muya est construit à 95 %. D’imposants bâtiments ultra-modernes y sont érigés. Il ne reste que le raccordement à l’eau, à l’électricité et les équipements médicaux. La construction d’une morgue pour la ville y est également prévue dans un espace acquis dans un autre quartier de la ville. L’hôpital de Kansele est en pleine érection. Plusieurs grands bâtiments ont poussé du sol, alors que les travaux continuent. Le DG du FPI Bertin Mudimu Tshisekedi a exhorté l’entreprise qui réalise les travaux à accélérer les travaux. Il a réitéré son engagement d’intervenir à chaque étape qu’il y a un blocage.
Le DG de la Société des boissons gazeuses du Kasaï-Oriental Sogakor (filiale de la Miba), Val Daniel Kabongu, a profité de la présence du DG du FPI pour solliciter un appui financier de 2 millions de dollars américains pour la relance de cette unité de production. Daniel Kabongu a demandé la bénédiction de Bertin Mudimu en tant que pasteur, grand frère et autorité pour la relance de son entreprise.
Bertin Mudimu Tshisekedi a bouclé son séjour au Kasai-Oriental en assistant le dimanche 25 juin courant, dans la suite du Président Félix Tshisekedi, à la messe du jubilé d’argent de l’épiscopat de Mgr Emmanuel Bernard Kasanda, évêque du diocèse de Mbuji-Mayi. Kléber KUNGU