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Face à l’échec prévisible du PDL-145T : le gouvernement appelé à changer de fusil d’épaule pour sa relance
Où en sommes-nous ce jour avec le Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T)? Il se constate sur le terrain que les travaux n’avancent pas là où ils ont débuté. Dans certains territoires, aucun signe du PDL-145 T n’est visible. Pourtant, cet ambitieux et vaste programme avait suscité beaucoup d’espoirs dans le chef de millions de Congolais dont la majeure partie vit dans l’arrière-pays.
La contrainte principale à laquelle doit faire face le gouvernement concerne la libération des fonds pour redynamiser le processus qui s’est arrêté en si bon chemin. Si rien n’est fait par l’Exécutif national dans ce sens, il sera mal apprécié par la population, surtout celle qui vit dans les milieux ruraux où les conditions de vie sont très précaires. À ce propos, les citoyens lambda espèrent que dans le budget qui sera très bientôt débattu au niveau de deux chambres législatives, il est prévu une ligne budgétaire consistante pour redynamiser ou accélérer ce grand et important programme.
En principe, étant donné que les activités de ce programme se déroulent dans les milieux ruraux, c’est le ministère du Développement rural qui aurait dû piloter son comité opérationnel national (CONA). Mais la RDC étant un pays atypique, ce ministère est relégué au second plan.
Aujourd’hui par exemple, pour redynamiser le processus, il s’avère plus qu’impérieux de renforcer la communication dont le déficit est pratiquement total. Dans tous les projets /programmes mis en place actuellement par les partenaires techniques et financiers (PTF), le volet communication s’avère incontournable. En effet, il est établi que pour atteindre les résultats d’un projet /programme, l’implication des bénéficiaires est indispensable pour leur adhésion et accompagnement. À ce propos, le recours aux radios qui émettent dans les provinces est la voie idoine pour arriver à ce résultat.
Le Service national d’informations rurales (SNIR), un précieux outil
Dans ce cadre, il existe au sein du ministère du Développement rural un Service national d’informations rurales (SNIR) qui a notamment pour mission la circulation des informations sur les activités ayant trait aux différents projets de développement dans les provinces. Ce service a aussi les prérogatives de veiller au respect des cahiers des charges de ces médias pour éviter des dérives aux conséquences incalculables, étant donné qu’un canal d’information est une machette à double tranchant.
La place importante du ministère du Développement rural dans ce PDL-145T se justifie aussi à cause de sa mission qui concerne l’entretien et la réhabilitation des voies de desserte agricole. Pour ce, il y a l’Office des voies de desserte agricole (OVDA), créé depuis plus d’une année en remplacement de la Direction des voies de desserte agricole (DVDA). Cet office est appelé à jouer un des rôles-clé dans la réussite dudit programme vu sa mission de faciliter l’évacuation des produits agricoles vers les grands centres de consommation.
En plus, dans le domaine de l’eau potable, il a été mis en place l’Office national d’hydraulique rurale (ONHR) qui a succédé à l’ancien Service national d’hydraulique rurale (SNHR) dont la mission primordiale est de fournir l’eau potable aux populations à travers les forages. Nous nous souviendrons que ces derniers ont fait couler beaucoup d’encre et de salive dernièrement à cause de leur surfacturation, qui a provoqué l’emprisonnement de deux anciens ministres.
Par ailleurs, au regard de certaines failles enregistrées dans la construction des infrastructures ici et là, l’amélioration de la gouvernance de ce programme s’avère indispensable. Hormis le PNUD qui a fait preuve de transparence et qui a donné satisfaction au gouvernement, certaines autres Agences locales d’exécution (ALE) se sont caractérisées par une gestion chaotique des fonds leur alloués par le gouvernement. C’est la conséquence des choix complaisants des structures soumissionnaires dont certaines ne remplissaient pas les critères.
Face à l’échec prévisible de ce programme jamais mis en place auparavant, le gouvernement est invité à changer de stratégie pour relever le défi du développement de l’arrière-pays dont les populations vivent dans des conditions infra humaines.
Muke MUKE