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Entreprise : qui veut ternir l’image d’Ecobank en RDC ?
Dura sex, sed lex. Les maîtres et les amateurs de la langue latine de laquelle découle cette citation célèbre seront étonnés de savoir que certaines personnes veulent s’extirper de cette maxime. Cette dernière, signifiant dans la langue française « la loi est dure, mais c’est la loi », est la constitution même d’un Etat de droit.
Dans un pays où il est prôné à longueur de journée l’Etat de droit qui n’est rien d’autre que le respect des lois du pays, il est encore plus étonnant de se rendre compte que d’honnêtes hommes sont mis en disgrâce et en prison pour avoir respecté les lois en exécutant une décision de la justice.
Le jeudi 22 juin dernier, l’on a appris avec questionnement l’arrestation d’un agent d’Ecobank SA RDC à Kinshasa. Il s’agit du secrétaire général et directeur juridique de la banque. Il est le deuxième employé de la banque à connaître ce sort, après l’arrestation de l’ancien directeur des opérations. Ces personnes et Ecobank SA RDC sont victimes d’une campagne de diabolisation et de diffamation dans la presse, suite à une affaire judiciaire qui suit pourtant son cours normal depuis 3 ans. Au lieu d’attendre l’issue de la justice, des gens malhonnêtes utilisent la presse pour prononcer leur propre jugement.
Dans l’article «Affaire Astalia (Katumbi) contre Octavia (Pascal Beveraggi) : Les auteurs du détournement déjà aux arrêts», un tabloïd de la place a propagé de fausses informations pour manipuler l’opinion, prenant soin de cacher le déroulé des faits et surtout la vérité. En fait, la banque a mis en exécution une décision de justice qui, malheureusement, a eu des conséquences, indépendamment de sa volonté, sur un de ses clients. Comme l’explique Ecobank :
« La Banque a donc agi en tant que « tiers-saisi », sur base de la décision de justice « exécutoire sur minute », rendue par le Tribunal de Commerce de Kinshasa/ Gombe. Elle ne peut donc être tenue pour débitrice des sommes ayant fait l’objet de ladite exécution et encore moins, étiquetée de détourneur des fonds, étant donné que son action a été purement édictée par le respect des dispositions de l’article 164 de l’Acte Uniforme portant Procédure Simplifiées de Recouvrement et Voies d’Exécutions de l’OHADA. »
Se sentant lésée, NB Mining, puisque c’est de cette entreprise qu’il s’agit, a fait valoir ses droits en introduisant une requête en justice pour surseoir l’exécution par Ecobank de la procédure des opérations de saisies-attributions. La requête ayant été rejetée, la banque était obligée de respecter la justice en poursuivant la procédure. Où se trouve le péché de la banque ?
Mais qui veut donc ternir l’image d’Ecobank en RDC ?
La réponse à cette question se trouve dans la réponse à une autre question à laquelle tout le monde peut répondre après la connaissance des faits : A qui profite le crime ?
L’entreprise NB Mining SARL est cliente d’Ecobank. Cette dernière est contrainte de transférer de l’argent du compte de son client au compte d’une autre entreprise, en raison d’une décision de justice qui opposait deux autres entreprises dont la partie perdante OCTAVIA LTD, devant de l’argent au vainqueur du procès (ASTALIA LTD) pour s’acquitter, a vu la justice saisir ses fonds contenus dans le compte de NB Mining. Accusée à tort par son client, Ecobank a comparu et est lavée des accusations portées contre elle. Mais curieusement, la banque subit encore un acharnement qu’elle ne sait pas s’expliquer.
«L’arrestation du Secrétaire Général et Directeur Juridique de la Banque au mois de février 2023, comparution ayant permis à la Banque de mettre à la disposition du Magistrat instructeur toutes les pièces, à la suite de cette confrontation, le Secrétaire Général avait été relâché, curieusement alors que les démarches sont en cours auprès de différentes institutions, à la suite du courrier de la Banque adressée au Cabinet de son Excellence Monsieur le Président de la République ainsi qu’à diverses autorités dénonçant l’acharnement contre la Banque, un nouveau mandat d’amener a été émis une fois de plus contre le Secrétaire Général ainsi que l’ancien Directeur des Opérations en date du 21 et 22 juin 2023 », s’est indignée Ecobank.
En dépit de la dureté de la loi, Ecobank SA RDC a décidé de la respecter. Elle continue à croire que les auteurs de cette campagne d’acharnement et de médisance répondront de leurs méfaits, eux qui veulent rendre la justice dans les médias à la place des magistrats, portant des allégations fallacieuses.
En mettant à la place publique les informations privées des agents d’Ecobank, les auteurs de l’article dans la presse s’exposent à des poursuites. Un directeur de banque, de surcroît chez Ecobank, n’est pas une personne miséreuse. Il est donc « immature » de faire des rapprochements tels que constatés dans le chef des détracteurs de la banque.
Pour rappel, une affaire est en cours portant sur l’ «Assignation en répétition des fonds initiée par la société NB MINING devant le Tribunal de Commerce de Kinshasa / Gombe, visant la société ASTALIA LTD, créancier saisissant et bénéficiaire de l’exécution de ladite saisie, et la société ECOBANK RDC S.A. en sa qualité de tiers-saisi. Cette procédure suit encore son cours devant la Cour de cassation qui traite de la suspicion légitime. »
Ecobank qui est un groupe panafricain et n’évoluant pas dans les magouilles ou la mafia a foi dans la justice congolaise et ne crée pas des faux bruits dans la presse pour porter atteinte à qui que ce soit. Sereine, elle continue à exercer tranquillement son droit en fournissant ses multiples services à tous ses clients. Grâce N’samu