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Des responsables de la Société civile formés à la lutte contre les violences domestiques en RDC
Les autorités congolaises sont tenues de prendre des mesures urgentes pour prévenir et lutter contre les violences domestiques en République démocratique du Congo. C’est dans cette optique que s’est tenu, du 27 au 29 avril dernier, un atelier organisé par le Forum des femmes citoyennes et engagées pour la gouvernance, la démocratie et le développement (FOFECEGDD)
Plus de 30 responsables des organisations de la societé civile et leaders communautaires ont pris part à cette session destinée à renforcer leurs capacités sur les techniques innovantes, censées les inciter à mener des plaidoyers auprès des autorités.
Ces assises se sont assignées pour objectifs de contribuer à la prévention, à la lutte et à l’éradication des violences domestiques en RDC. Aussi de mettre en place une équipe Task force du plaidoyer sur les mesures urgentes et rapides dans la prévention et la lutte contre les violences domestiques.
« En RDC, la violence domestique est un fléau silencieux. Elle est commise dans toutes les provinces avec la complicité de la communauté. Elle détruit les familles. Elle est à la base de 80% du phénomène enfants de la rue, des mariages précoces, des grossesses non désirées, du travail des enfants, de la prostitution des mineurs et de 45% du taux de décès des femmes et des jeunes filles », a déclaré Mme Marie Lukusa, présidente du FOFECEGDD.
» La plupart des femmes, des jeunes filles et des enfants sont souvent exposés à de graves dangers là où elles devraient connaître le plus de sécurité au sein de la famille », a indiqué Me Marie Lukusa.
Pour beaucoup, le « foyer » est un lieu de terreur et de violence où elles sont à la merci d’une personne qui leur est proche, et en qui elles devraient avoir confiance, a-t-elle laissé entendre.
« Ces violences, explique-t-elle, ont de profondes répercussions à court et à long terme sur la santé physique, psychologique et sur la condition socioéconomique des victimes et des auteurs. Les victimes sont incapables de prendre des décisions, d’exprimer leurs opinions, ou d’assurer leur protection par crainte des représailles sociétales ».
L’accès difficile aux services, la persistance des barrières due à la procédure de la saisine, au sort du témoin ou dénonciateur ainsi qu’au pouvoir d’appréciation reconnu au ministère public de classer les dossiers sans suite pour faits bénins à défaut des mesures urgentes, ainsi que la loi spécifique sur les violences domestiques pouvant traiter cette question mettent en insécurité les victimes et les témoins et ne découragent pas les auteurs, a déploré la présidente de FOFECEGDD. .
« Nous avons la possibilité de mettre fin à cette violence si nos autorités nous soutiennent en prenant des mesures urgentes et efficaces de prévention et de lutte contre ce fléau « , a conclu Me Marie Lukusa.
Tricya MUSANSI