Dernière minute
Société
Depuis quelques années, TikTok s'est imposé comme une véritable machine à fabriquer des fortunes. Grâce à des contenus interactifs, des lives monétisés et une communauté toujours plus engagée, de nombreux influenceurs et créateurs de contenus réussissent à tirer des revenus substantiels de cette…
Culture
Forum éco
Sport
Enjeux de l’heure
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a dévoilé hier mercredi 26 mars, le calendrier électoral pour l'élection des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces du…
Étranger
Introduite par les congressmen Joe Wilson, républicain, et Bradley Schneider, démocrate, une résolution «reconnaissant l’amitié de longue date entre le Royaume du Maroc et les États-Unis d’Amérique»…
Nation
Isiro,chef-lieu de la province du Haut-Uélé, abrite depuis peu un important atelier de paix et de cohésion auquel prennent part,outre le vice-ministre de l'Intérieur en charge des Affaires…
AVEC L’APPUI DE RINADH : Les droits à la santé sexuelle et reproductive des adolescents au centre d'un atelier
Pendant deux jours, du 13 au 14 février à Kinshasa, le Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’homme (RINADH) organise une réunion nationale multipartite sur les droits à la santé sexuelle et reproductive (DSSR) des adolescents à Kinshasa.
Ce, en partenariat avec l’Institut national des droits de l’homme (INDH), la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO.
L’objectif de cet atelier est de fournir aux participants des connaissances, compétences et des outils nécessaires pour défendre la santé et les droits sexuels et reproductifs des adolescents dans leurs communautés». Ainsi que pour leur permettre de participer au processus de consultations nationales et régionales sur la législation relative aux droits à la santé sexuelle et reproductive des adolescents en rapportant des contributions significatives en RDC.
Les résultats attendus sont notamment le renforcement des capacités des acteurs clés sur l’intégration de la protection des droits en matière de santé sexuelle et reproductive, la meilleure compréhension de ces acteurs de leur rôle dans la protection et la mise en œuvre des politiques relatives à la DSSR des adolescents par le biais de la plate-forme multipartite.
A l’ouverture de ces assises, Véronique Mwamba a, au nom du Président de la CNDH, affirmé la contribution de cet organe d’appui à la démocratie à la mise en œuvre de la feuille de route qui sera proposé à la fin des travaux.
RDC très avancée sur la législation des questions des DSSR des jeunes
Au nom de Cafco, la cheffe de projet SHARP en RDC, Mimie Mopunga s’est dit heureuse de constater que la RDC est reconnue par les partenaires comme le pays qui est avancé en matière de législation des questions des droits à la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents. Ce qui reste, a-t-elle évoqué, c’est la mise en application de ses différentes lois pour favoriser le développement de cette catégorie très importante de la population congolaise.
Elle a émis le vœu qu’au terme de ces assises que les pays membres de ce projet puissent fournir beaucoup d’efforts pour aller de l’avant afin de permettre aux jeunes d’avoir accès aux services appropriés pour leur épanouissement.
Les efforts de la RDC salués
Pour sa part, Robert Athewa, coordinateur de RINADH a salué les avancées que connait la RDC en matière de santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents. «Le Gouvernement congolais a mis en place une politique nationale pour les jeunes. Aussi, le ministère de la Santé publique, à travers son programme de la couverture santé universelle a pris en compte la question de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents pour leur développement intégral», a-t-il révélé.
D’après Robert Athewa : «tous les pays membres du Réseau doivent soutenir les programmes mis en place par le gouvernement de la RDC».
Cependant, il a souligné la nécessité d’améliorer la santé sexuelle et reproductive des jeunes; éliminer les violences à l’égard des femmes et des jeunes et améliorer leurs vulnérabilités puis bien documenter les cas de violences. «Nous comptons améliorer le plan de travail pour la RDC et les pays membres pour un accès de jeunes aux services de droits sexuels et reproductifs», a soutenu le représentant de RINADH.
Implication des jeunes vivant avec Handicap
De son côté, Kérène Tshangani, jeune vivant avec un handicap, a sollicité leur implication pour avoir les informations sur les services de santé sexuelle et reproductive. Elle a reconnu que les personnes vivant avec un handicap sont deux fois plus impactées par le manque d’information nécessaire et la discrimination qu’elles subissent de la part des prestataires de services, de la communauté et des autorités.
Elle estime que la santé sexuelle est un droit fondamental garanti pour tous les adolescents et les jeunes, y compris ceux qui vivent avec un handicap. Il est crucial que «nous soyons inclus dans les initiatives de sensibilisation et que nous ayons accès aux services nécessaires pour garantir notre santé et notre bien-être», a souhaité Kérène Tshangani.
«Je suis très heureuse de prendre part à cette activité qui témoigne de l’engagement de ce projet envers l’inclusion de toutes les couches de la communauté, y compris les personnes handicapées, les albinos et les autres groupes vulnérables», a-t-elle évoqué.
Les participants à cette réunion multipartite sont issus de RINADH; des ministères de la Santé, du Genre, Éducation et Sécurité; de la CNDH; du parlement; des leaders religieux, ainsi que de la société civile.
Mathy MUSAU