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SNEL SA : le Comité Lusinde boucle 2023 avec une trésorerie au vert et bénéficie de la confiance des banques
C’est assez significatif pour être signalé. Alors que depuis plusieurs décennies la SNEL est en difficulté financière, en 2023, le Comité de gestion, sous le management du directeur général Fabrice Lusinde, a réussi à redresser la situation de trésorerie de l’entreprise, à stopper le recours systématique aux lignes de crédits, aux crédits fournisseurs et autres avances ou prépaiements des clients miniers et à payer de nombreuses créances critiques.
Les états financiers de la SNEL certifient que cette société du portefeuille de l’État disposait de plus de 8,6 millions USD dans sa trésorerie à la fin du quatrième trimestre 2023 contre un découvert de 28,7 millions USD à la même période en 2022. Durant l’exercice de l’année 2023, la trésorerie de la SNEL était au rouge au premier et deuxième trimestre avec respectivement des découverts de 7,4 millions USD et 8,4 millions USD alors qu’au troisième et quatrième trimestre, la situation de la trésorerie s’est affichée nettement au vert avec respectivement des disponibilités de 8,3 millions USD et 8,6 millions USD.
» La conséquence logique de cette bonne gouvernance des finances la société est que la SNEL SA retrouve de la crédibilité auprès des banques commerciales locales qui l’accompagnent désormais à financer prioritairement des projets structurants. «
S’agissant de la gestion des ressources humaines, le Comité Lusinde a mis un accent particulier, durant l’année 2023, sur le maintien du pouvoir d’achat et sur le social (convention collective) des agents et cadres de la SNEL. Le processus de régularisation des journaliers a démarré. Le staff dirigeant de la SNEL a mis un point d’honneur à soutenir et à motiver l’ensemble du personnel dans un contexte économique post crise COVID-19.
De l’électricité pour des miniers
Lors de la rencontre d’Indaba Mining 2024, la SNEL a élaboré, en collaboration avec ses clients miniers, un plan de stabilisation de la fourniture d’électricité pour la période 2024-2026. Ce plan consiste à la fiabilisation du transport de l’électricité et à l’augmentation de la production attendue dans les mois à venir.
Pour la desserte dans les réseaux urbains, le cas de Kinshasa à titre d’exemple, la SNEL a mis sur pied, au niveau du DDK, des plans d’action d’urgence – tous les jours, les exploitants interviennent sur un réseau vieux, empiété, vandalisé ou surchargé pour lever les pannes – et une politique de reconstitution des stocks (câbles, transformateurs, etc.) pour stabiliser la desserte malgré le fait que la demande augmente sans cesse tous les jours, soit pour de nouvelles constructions, soit pour les raccordements de nouvelles chambres froides ou boulangeries dans les cabines des quartiers entrainant des surcharges. Pourtant, l’offre ne s’accroît pas : la production à Inga1 et Inga2 est au maximum par rapport aux turbines disponibles, selon le staff de la SNEL. A Inga 1, toutes les 6 turbines sont opérationnelles. Par contre, à Inga 2, il y a 6 turbines qui fonctionnent sur les 8 disponibles, même si le nouveau programme de fiabilisation du G23 doit être terminé en cette année 2024.
Il sied de relever que la quantité d’électricité livrée à Kinshasa et dans les centres urbains est plafonnée aux limites imposées par la production en fonction des turbines disponibles. Pour autant, la production de l’électricité a été fortement impactée par l’incidence des crues du fleuve Congo en décembre 2023 et janvier 2024, signale-t-on.
Dans les provinces, le Comité Lusinde a fourni de l’électrifié à une partie du Kasaï central et a relancé la production dans le Mai-Ndombe, le Kwango, le Sud Ubangi, la Mongala, le Bas Uele ou encore au Maniema. À Muanda, la production est passée de 1,2 MW à 3,2 MW. A Kisangani, Kolwezi, Lubumbashi, Kasumbalesa, Goma, Gbadolite, Buta, Inongo, Kenge, Mbuji-Mayi, les travaux de construction de postes et de cabines, d’assainissement des réseaux de distribution et de placement des compteurs se poursuivent suivant la disponibilité des moyens financiers. Ici aussi, la SNEL fait face au fait que chaque jour de nouvelles constructions s’ajoutent et la demande des usages productifs et usages domestiques continue d’augmenter plus vite que l’offre.
Des solutions face au déficit de production
Il appert d’indiquer que depuis février 2023, la SNEL a accompagné le pays dans tous les grands événements : de la visite du Pape François aux 9èmes Jeux de la Francophonie, en passant par le processus électoral, l’investiture du président de la République ou encore la récente CAN en Côte d’Ivoire. Ce, non sans mal, en imposant, le jour des matchs, des délestages drastiques aux clients miniers, aux industriels de Kinshasa ou aux propriétaires des chambres froides et autres boulangeries de quartier.
Suite au déficit structurel de l’Offre de l’électricité par rapport à la demande au pays, le Comité de gestion managé par Fabrice Lusinde travaille pour des solutions ci-après : – À court terme, optimiser la consommation avec l’accélération du placement des compteurs communicants et l’assainissement des réseaux et l’autonomisation des bâtiments publics (toitures solaires photovoltaïques) grâce au financement local, car la société a retrouvé sa confiance auprès des banques commerciales locales ; – À moyen terme, il y a nécessité de construire de nouvelles centrales hydroélectriques. Didier KEBONGO