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" Mbongo ata etondi na ndaku, soki ya sika ezo kota te ya kala ekosila ! "
" Mbongo ata etondi na ndaku, soki ya sika ezo kota te ya kala ekosila ! " Entendez '' Même si l'argent est plein la maison, si les nouveaux billets n'entrent pas, les anciens vont s'épuiser ! '' Une évidence économique ou de gestion qui dit assez sur ce que le commun des mortels se doit de connaître pour mieux se prémunir contre toute surprise dans la vie. Le secteur des transports en commun vient de frapper, à nouveau, un grand coup en nous livrant ce message.
Sur le fond, nous craignons de n'avoir pas été à la hauteur de traduire convenablement la version en lingala pour être mieux compris par ceux qui ont besoin de traduction. Toutefois, l'idée est là. Et explorons-en maintenant la substantifique moelle pour découvrir ce qu'elle cache.
Les sages, mieux les vieux, même s'ils ne sont pas passés par où on sont dispensées les connaissances livresques, sont pourvus d'une grande sagesse, une richesse inestimable qu'ils ont eu l'habitude de couler sous forme de proverbes ! Notre époque connait également ses sages. C'est le cas de la personne qui nous a fourni cette communication.
Revenons à une évidence que les sages nous ont toujours dite : l'argent est comme de l'eau dans un récipient. La quantité d'eau diminue dans ce récipient lorsqu'en y prenant quelques seaux ou gobelets d'eau, on ne se soucie pas d'y ajouter aussi quelque autre quantité de cette denrée si chère.
Ainsi, ignorant ce principe de gestion, bien de nos compatriotes arrivent à s'étonner de voir appauvrie aujourd'hui une personne jadis très friquée.
Ce n'est donc pas étonnant de voir s'effriter aujourd'hui des affaires qui étaient si prospères hier si, pour une raison ou une autre, les entrées ne s'y font pas comme auparavant. Et les ''mbongo'' " ya sika ezo kota te " que nous avons traduit par les nouveaux billets, mais en réalité " les nouvelles entrées " ne sont plus enregistrés (ées), retenons donc que vont s'épuiser nos ''mbongo'' ya kala que nous avons traduit par ''les anciens'' , c'est-à-dire ''nos avoirs'' en termes d'épargne.
C'est parce que nous oublions ce principe économique qu'il nous arrive de nous étonner de voir ou rencontrer si pauvre et, parfois, à pied, une personnalité politique que nous avons connue dans l'opulence, il y a quelques années.
Comme pour nous rassurer sur les vérités que le secteur des transports en commun nous livre régulièrement, le bus sur lequel nous avons pioché cette communication a mis un autre petit message qui dit tout : " @La rue ne ment jamais ". Comme pour signifier que la rue qui nous sert de source pour notre chronique dispose des évidences qui ne trompent guère.
Kléber KUNGU