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La jeunesse congolaise appelée à lutter contre la désinformation
En marge de la journée internationale contre le discours de haine, des organisateurs de la société civile se sont mobilisés pour sensibiliser la population congolaise en général, la jeunesse en particulier, à lutter contre la désinformation et les discours de haine.
Le thème retenu cette année: "Le discours de haine et l'intelligence artificielle", permet de mettre en lumière les liens entre les propos teintés de sentiment d'aversion, de répulsion et l'intelligence artificielle. Pour l'Asbl Action citoyenne de lutte contre les discours de haine (ACLDH), cela démontre clairement le rôle que jouent la désinformation, la mésinformation et la malinformation dans la propagation rapide des contenus haineux qui polarisent la société.
Cette association, recommande aux jeunes congolais de ne pas prendre chaque information racontée pour de l'argent comptant. "Il faut d'abord vérifier des faits. Mais aussi de partager des messages de tolérance pour endiguer la haine. D'éviter de relayer des messages dangereux et divisionnistes, afin de décourager leurs auteurs. Apportez votre soutien aux victimes de discours de haine et soulignez l'importance de développer un langage tolérant face à l'autre".
Au cours de cette Journée de sensibilisation, les organisateurs ont, par ailleurs, indiqué qu'il est crucial de signaler les publications, les commentaires ou tout contenu qui propage la haine sur les réseaux sociaux.
Pour la RDC, cette Journée intervient dans un contexte socio-politique particulier, marqué notamment, par l'activisme du groupe rebelle M23 qui occupe certaines parties du territoire national, la crise politique qui dresse le lit de division et de polarisation dans la société.
"Alors que le pays fait face à cette double crise, on constate que les thématiques mensongères et divisionnistes sont en train d'acquérir une emprise dangereuse dans l'espace politique et médiatique, car elles jouent un rôle dans la fragilisation de la paix et la cohésion nationale", déplorent les activistes de l'ACLDH.
D'ores et déjà, ils décrient également le climat marquant l'impact poussé du discours de haine en RDC. Entre autres, le déferlement du tribalisme, les discours contre l'autre avec l'utilisation des méthodes particulièrement dangereuses.
L'ACLDH a saisi l'occasion de cette Journée pour interpeller toute la communauté congolaise, en mettant en exergue le fait que les discours de haine constituent un danger réel contre la cohésion nationale. Car, cela interfèrent dans les efforts pour la consolidation de la paix, surtout dans la partie Est où la démocratie, les droits de l'homme et le vivre ensemble sont constamment menacés.
Fyfy Solange TANGAMU