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INTERVENANT LE WEEK-DERNIER SUR TOP CONGO : Delly Sesanga révèle les raisons de son opposition à la révision et au changement de la constitution
Il est devenu le visage phare de l'opposition à la révision et au changement de la Constitution. Porte-étendard du Mouvement "Sursaut national" et président du parti ''Envol'', Delly Sesanga était à l'affiche de l'émission "Face à Face" sur Top Congo FM, le week-end dernier. L'occasion s'est avérée propice pour éclairer l'opinion sur les raisons de son combat pour le rejet de la révision et du changement de la Constitution du 18 février 2006.
Restant sur les faits, Delly Sesanga s'est appesanti sur la révision de la loi fondamentale qu'il a proposée en 2020. Démarche qu'il a dû suspendre, étant donné que l'opportunité n'était plus de mise avec notamment "l'avènement de l'État d'urgence lié à la pandémie de Covid-19". ''On parle le langage que le peuple veut et peut entendre'', un langage qui n'est autre "qu'un refus au changement de la Loi suprême" au stade actuel, a martelé l'opposant congolais.
C'est dans sa casquette d'opposant communicant et maîtrisant son sujet sur les enjeux de l'heure qu'il est en première ligne membre du Mouvement "Sursaut national" de changer la Constitution. "En 2020, j'ai proposé la révision de la Constitution avant de la surprendre, étant donné que l'opportunité n'était plus de mise... Je parle des faits et le président Mboso (NDLR : président de l'Assemblée nationale à l'époque), qui n'était pas ma tasse de thé, l'a dit officiellement. Les images sont là, elles existent", a indiqué Delly Sesanga devant le patron de la radio Top Congo FM, Christian Lusakueno.
Interpellé et brutalisé par les forces de l'ordre le jeudi 14 novembre dernier à Kinshasa, lors d'une manifestation au cours de laquelle il distribuait des tracts contre le projet de changement de la Constitution du 18 février 2006, Delly Sesanga a été finalement embarqué sur l'avenue Victoire et acheminé au poste de police de la Funa, dans la commune de Kalamu.
La bataille de l'UDPS
L'initiative du changement de la Constitution, soutenue à bras-le-corps par l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) est contrecarrée au niveau de l'opposition congolaise qui ne veut pas qu'un seul article de la loi fondamentale ne soit touché. Envol, sur fond du "Sursaut national", a été sur terrain. Les manifestants ont toutefois été dispersés à coup de gaz lacrymogène.
Ce mouvement de protestation s'inscrit dans une série d'actions planifiées par divers acteurs politiques, figures de la Société civile et leaders de Mouvements citoyens qui dénoncent fermement toute tentative de changement de la Constitution.
Des actions de grande envergure
L'opposition et certaines structures de la Société civile font front commun pour barrer la route à tout changement de la Constitution du 18 février 2006 et un troisième mandat de suite du président Félix-Antoine Tshisekedi. Un mouvement estampillé "Appel au sursaut patriotique" a, à cet effet, été mis sur pied le samedi 9 novembre dernier à Kinshasa, dans l'enceinte de la paroisse Notre-Dame de Fatima, à la Gombe.
Delly Sesanga, Alternative 2028 d'Ados Ndombasi, Alain Bolondjwa, Jean-Claude Katende de l'Association africaine de défense des droits de l'homme (Asadho), Bernadette Tokwawulu, la sœur de feu Rossy Tshimanga, le frère de feu Thérèse Kapangala, à savoir Jean-Claude Kapangala, les activistes de la Lutte pour le changement (Lucha), Jacky Ndala du Mouvement de Réveil de prise de conscience (MRPC) et autres se mobilisent pour mettre sous verrou la Constitution.
Halte au pouvoir a vie
À Kisangani, le Chef de l'État a exprimé son vœu de toucher la Constitution. Pour lui, la loi suprême a été conçue par les étrangers et en dehors du pays. Elle a des faiblesses. D'où, la nécessité de sa revisitation pour s'adapter aux réalités du Congo. En réaction, des actions d'envergure sont projetées sur l'ensemble du territoire national et au niveau de la diaspora pour dire non au changement de la loi fondamentale du pays.
Pour le "Sursaut national", ''en annonçant le 23 octobre 2024 depuis Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, sa volonté de changer la Constitution, Félix-Antoine Tshisekedi a manqué à son devoir et montré son mépris de l'intérêt général dans la conduite des affaires de l'État. Briser le pacte de la stabilité républicaine pour s'octroyer un troisième mandat à la tête du pays et se maintenir au pouvoir à vie est une initiative hasardeuse, dont l'unique bénéfice est personnel", a-t-il conclu.
FDA