Dernière minute
Société
Une contamination massive et silencieuse se propage ces dernières années à Kinshasa. Ce qui devait nourrir la ville la tue à petit feu. Dans les faubourgs de la capitale des milliers de maraîchers cultivent quotidiennement tomates, amarantes, choux, épinards... pour approvisionner les…
Culture
Forum éco
Caricature
Enjeux de l’heure
* Saisi du cas de l'ancien ministre, l'Assemblée nationale met en place une commission spéciale
L'ancien ministre des Finances et actuel député national, Nicolas Kazadi, se retrouve au cœur…
Étranger
Le président ougandais Yoweri Kaguta Museveni, a officiellement pris, le mercredi, à Entebbe, la présidence du Mécanisme régional de suivi de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba pour la paix, la sécurité…
Nation
La préservation de la biodiversité est capitale dans le maintien de l'équilibre écologique mondial. Et ce résultat dépend grandement de l'implication de l'homme, estiment les experts…
FRUIT DU PARTENARIAT ENTRE LE FPI ET LE FOGEC : Le Programme Vijana offre aux jeunes entrepreneurs l'opportunité d'accéder aux crédits allant jusqu'à 50.000 dollars
Les jeunes entrepreneurs congolais ont désormais l'opportunité d'accéder aux crédits du Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI) allant jusqu'à 50.000 dollars américains, révèle un communiqué de presse diffusé par cette entreprise publique. Cette opportunité est également offerte aux artisans et promoteurs des projets industriels.
Avant cette mesure, les jeunes ne pouvaient pas bénéficier des montants dépassant 15.000 dollars, renseigne une source proche du FPI. C'est dans cette optique que, "pour apporter des solutions aux jeunes entrepreneurs, le FPI et le Fonds de Garantie de l'Entrepreneuriat au Congo (FOGEC) ont signé le jeudi 8 mai, au cabinet du ministre de l'Industrie, un avenant au protocole d'accord conclu en 2024 entre les deux institutions", souligne le communiqué.
Dès lors, ce protocole d'accord offre aux jeunes entrepreneurs l'occasion d'obtenir des crédits auprès du FPI avec les garanties du FOGEC. Ce partenariat entre les deux parties a ainsi donné naissance au produit "VIJANA", qui signifie jeune en swahili.
Le taux d'intérêt revu à la baisse
La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre de tutelle, Louis Watum Kabamba, du Secrétaire général à l'Industrie et de plusieurs mandataires publics. L'avenant porte sur l'allègement des critères d'accès aux financements du FPI. Le taux d'intérêt pour les jeunes de 18 à 35 ans est sensiblement revu à la baisse. Il passe de 6 à 4 %, alors que, dans les banques commerciales, ce taux est prohibitif pour cette catégorie d'opérateurs économiques.
Le FPI examinera minutieusement des projets à financer pour faciliter l'entrepreneuriat des jeunes. Étant donné qu'ils n'ont pas de garanties pour accéder aux financements du FPI, le FOGEC qui dispose des moyens, les aidera désormais à obtenir des crédits pour leurs activités.
Le FOGEC donnera toutes les assurances au FPI que l'argent décaissé servira à financer des unités de transformation et sera remboursé conformément au taux d'intérêt fixé et aux échéances convenues. Le FOGEC assume ainsi la lourde responsabilité de présenter des garanties suffisantes au FPI au profit des jeunes ayant des projets sérieux.
Un travail en synergie
Les deux établissements publics ont décidé de travailler en synergie dans la transparence et la rigueur pour la prospérité économique de la RDC. Une cinquantaine de projets a déjà été soumise au FOGEC. Un appel aux projets industriels des jeunes est aussi lancé sur toute l'étendue du pays.
Le ministre de l'Industrie Louis Watum a réuni, pour la circonstance, toutes les entreprises et les services de son ressort pour faire un état des lieux et une évaluation de toutes leurs activités. Il a insisté sur le respect du chronogramme des réalisations et l'obligation des résultats.
"Tout devra, selon lui, être conforme aux instructions données aux ministres par le chef de l'État Félix Tshisekedi lors du dernier conseil du gouvernement. Le président a mis un accent particulier sur l'efficacité de l'action gouvernementale et l'obligation des résultats".
Yves KALIKAT