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Fayulu réitère son opposition à tout projet de changement constitutionnel
* Il en appelle au processus de Kinshasa qu'il suggère comme voie de sortie à la crise.
Martin Fayulu a lancé un appel au «processus de Kinshasa», une initiative visant à promouvoir la vérité, la réconciliation et la cohésion nationale en République démocratique du Congo. Dans un message à la nation prononcé hier lundi 30 décembre, l’opposant congolais a également mis la Fatshiphère en garde contre tout projet de changement de la Constitution du 18 février 2006.
L’opposant congolais a dénoncé ce qu’il qualifie de «désordre orchestré» depuis le «hold-up électoral de 2018» et les élections contestées de décembre 2023. Il a peint un tableau sombre de la situation en RDC, évoquant une corruption endémique, une insécurité croissante et une pauvreté extrême touchant une grande majorité de la population. Selon lui, les institutions sont gangrenées par des détournements massifs de fonds publics, des pratiques de favoritisme tribal et une incapacité à répondre aux besoins fondamentaux des citoyens.
Parmi les solutions idoines à ces différentes crises, Martin Fayulu a proposé la mise sur pied du «processus de Kinshasa», un cadre de dialogue national sous la conduite des leaders religieux. Cette initiative vise à réunir toutes les parties prenantes – Gouvernement, opposition, Société civile et organisations internationales – pour discuter des réformes nécessaires à la stabilité et au développement du pays.
Le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé), a exhorté la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), l’Union africaine (UA) et les Nations unies à soutenir cette démarche.
Exigence de libérer immediatement les prisonniers politiques
Fayulu a également exigé la libération immédiate de plusieurs prisonniers politiques, dont Jean-Marc Kabund et Seth Kikuni, ainsi que d’autres militants pro-démocratie détenus, dénonçant ce qu’il a qualifié de répression systématique des voix dissidentes.
Il a également appelé les Congolais à rester mobilisés et à s’opposer fermement à toute tentative de modification de la Constitution. Il a exprimé ses vœux de paix et de prospérité pour l’année 2025, affirmant sa détermination à continuer la lutte pour un Congo libre, fort et uni.
LA CORRUPTION ET LE VOL, UN OBSTACLE à LA BONNE GOUVERNANCE
Sans atermoiement, il a déploré la corruption qui caractérise le pouvoir en place.
«Hélas, des milliards de dollars sont détournés à travers des projets fictifs et des contrats léonins. Les ressources du peuple sont dilapidés et les faits de corruption sont tellement légion que beaucoup ne s’en émeuvent plus», a-t-il dénoncé dans son message à la nation.
Celui que l’on surnomme «Mafa», a fustigé la corruption et le vol au niveau des institutions, le problème de sécurité, la diplomatie défaillante du pouvoir en place sans oublier le tribalisme.
«La corruption et le vol gangrènent nos institutions, la sécurité est inexistante et le M23 contrôle plus de 130 localités au Nord Kivu, notre armée est abandonnée, la diplomatie est défaillante, le tribalisme primaire du régime divise notre nation, la pauvreté explose, l’éducation et la santé s’effondrent, le banditisme urbain prospère, les infrastructures sont en ruine et les droits humains sont piétinés. Alors, je demande instamment à Monsieur Félix Tshisekedi de cesser les mensonges, la manipulation et la démagogie. Il doit tirer les conséquences de son bilan», a-t-il chargé le régime en place.
Le samedi 7 décembre, il avait rencontré Moïse Katumbi à Genval, en Belgique, pour renforcer l’unité contre la révision constitutionnelle envisagée par le parti au pouvoir et ses alliés.
Gloire BATOMENE