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"Bosepelaka nanga na elongi. Na mukongo botongaka nga !"

" Bosepelaka nanga na elongi. Na mukongo botongaka nga !", traduit du lingala '' Vous m'appréciez en face. Derrière (moi), vous me critiquez !'' dénonce le messager du jour.  Une dénonciation de la situation qui reflète la vie quotidienne de la société congolaise en particulier.…

éditorial
Pas de performance avec une justice pauvre 12 novembre, 2024 A la clinique du Centre Financier de Kinshasa, « la justice  congolaise passe au crible du « corps médical  » de la République. Etalée sur le brancard du pavillon réservé aux patients alités, elle est l’objet de diagnostics des « médecins de tout acabit« . Chacun, après examen de labo…

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Culture

Culture : La rumba congolaise a deux ans sur la liste du patrimoine immatériel universel

Jour pour jour, la Rumba congolaise a maintenant deux ans sur la liste du patrimoine immatériel universel.  Un  souvenir d’un effort scientifique couronné par une reconnaissance mondiale. La Rumba congolaise devenue patrimoine culturel immatériel de l’Unesco a une longue histoire disputée entre plusieurs écoles culturelles.

La Rumba congolaise représente beaucoup dans le monde musical. Pour les uns, la Rumba congolaise est singulière à côté de la musique congolaise générale. Et pour les autres, elle est une histoire culturelle qui part de l’identité du peuple ayant vécu dans le royaume Kongo.

La ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, Catherine Kathungu Furaha, est restée dans la logique imprimée par le Chef de l’Etat en disant à l’Union Afrique de construire par la Culture une Afrique meilleure. «C’est pourquoi étant à la tête de ce ministère nous avons créé le calendrier de la Rumba avec onze mois de chaque année aux dates fixées pour fêter une importante marque de la Rumba. Nous avons également créé le concept de «l’intemporalité» pour que chaque 30 mars soient placés au calendrier culturel congolais les œuvres et biens culturels indélébiles.

regard particulier sur les paroliers de la rumba

Dernièrement, la Rumba a vécu son moment particulier avec les 50 Nuances. C’est la Rumba Instrumentale qui donne la valeur aux défenseurs et héros dans l’ombre restant derrière les grands et célèbres chanteurs. Mme Catherine Kathungu Furaha a  plaidé aussi pour l’écriture sur portée musicale des chansons de la Rumba et la création d’un conservatoire approprié.

Aux dires du numéro 1 de la Culture en RDC, dans le secteur de l’Ethique nationale, exigée par le Premier ministre dans son programme du gouvernement, il est appelé à rendre potable les textes de la Rumba. Ainsi de janvier à décembre, chaque année la Rumba est célébrée dans les onze Arts. La Rumba dans la mode, la Rumba dans l’architecture, la Rumba dans la sculpture, la Rumba dans la littérature, la Rumba dans la poésie, la Rumba au cinéma, la Rumba dans les médias, les médias qui sont dans les 8emes Arts… sont d’une utilité pour pérenniser les activités mensuelles sur notre identité commune. Avec l’achat de la villa de Papa Wemba et la maison des afro-descendants, nous avons des lieux des souvenirs à partager car la Rumba est devenue une  science et un outil pédagogique, a déclaré le ministre de la Culture, Arts et Patrimoines.

Catherine Kathungu Furaha ne jure que sur la vie sociale des artistes qui font la Rumba. Les droits d’auteurs doivent être répertoriés avec minutie et distribués. Rumba un jour, Rumba toujours est le leitmotiv pour toute action culturelle sur cette question.     Tricya MUSANSI