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Traque des «agents fictifs» au Sénat : chercherait-on à opposer Sama à Bahati ?
Un malaise couve au Sénat. A la base, la traque supposée des «fictifs», lancée par le duo Taupin Kabongo-Didier Molisho, respectivement Questeur de la Chambre haute et Directeur de cabinet du président du Sénat. La tension se situe au niveau des effectifs du personnel que ce tandem chercherait, selon des sources, «à déstabiliser pour y caser amis et frères».
De l’avis de certains observateurs, ce dossier ne devrait pas se poser de cette manière-là. «On ne peut plus chercher des fictifs au Sénat qui a été dirigé des mains de maitre par Léon Kengo Wa Dondo et après lui, Bahati Lukwebo, qui sont des vrais gestionnaires. Bahati Lukwebo s’est référé à la légalité pour répondre aux exigences de la Fonction publique dirigée des mains de maitre par le VPM Jean-Pierre Lihau. A tel point qu’après Bahati on ne parle plus de nouvelles unités, tout le monde a eu son double numéro matricule (Sénat et Fonction publique) », s’est exprimé, sous anonymat, un Congolais qui connait le fonctionnement de l’administration du Sénat.
Bahati, explique-t-il, «en tant que bon gestionnaire a d’abord fait prévaloir la thèse selon laquelle les engagements doivent correspondre à la vacance des postes. Il y a eu des organigrammes faits par le Secrétaire général du Sénat, M.Kwala, un brillant gestionnaire aussi. Ces organigrammes ont été élaborés avec les commissions compétentes du Sénat. Et puis on a fait appel aux Congolais sans exclusive, les plus brillants ont été retenus. Ils ont été nommés par le Sénat et proposés à la Fonction publique qui a entériné leur engagement en leur attribuant un autre numéro matricule. Donc chaque agent du Sénat actuellement a un double numéro matricule (Sénat-Fonction publique) ».
Il faut noter que ce sont des fonctionnaires bien qu’affectés au Sénat. On explique que l’ensemble de tous ces dossiers, d’autres ministères également, relevant de la Fonction publique ont été mis ensemble et déclarés fonctionnaires dans un document qui a été présenté déjà par le VPM en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau au Président de la République. Ce qui fait qu’aujourd’hui pour chasser un fonctionnaire du Sénat, il y a une procédure. Il faut que la Fonction publique s’implique et que l’on démontre les fautes commises par l’intéressé, telles que décrites par les statuts qui gèrent le personnel de carrière et des services publics de l’Etat.
Question. Comment Didier Molisho et Topin Kabongo se permettent-ils de dire qu’ils sont à la recherche des agents fictifs! Le faire serait mettre en doute la haute compétence de Bahati Lukwebo. Ce dernier est réputé pour sa rigueur dans la gestion. Bahati a de bonnes qualités intellectuelles et morales qui font de lui un homme d’Etat.
Pourquoi ce duo veut créer des troubles au Sénat, en ce moment où le pays traverse des moments très difficiles ? Les initiateurs de la traque des «fictifs» peuvent-ils présenter un procès-verbal de la réunion des membres du Bureau du Sénat qui ont traité un tel dossier? Parce que le Règlement intérieur du Sénat est clair quant à ce, il faut qu’un problème de telle ampleur soit traité par tous les membres du Bureau et qu’il y ait un procès-verbal. Pourquoi veulent-ils mettre du désordre au lieu de continuer sur les traces de Bahati Lukwebo et non chercher à opposer Sama Lukonde à son prédécesseur.
Cette situation crée des tensions au sein des effectifs du Sénat. Certains agents, très remontés, n’écartent pas l’idée de déclencher un mouvement de grève. Sama Lukonde et Bahati doivent ouvrir leurs yeux, et les bons.
FDA