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Les prix des denrées de première nécessité demeurent inchangés
Près trois semaines après l’annonce par le gouvernement de la baisse des prix des produits surgelés, le panier de la ménagère ne ressent pas encore les retombées de cette décision. Bien au contraire, les prix demeurent inchangés. Au marché Mazenku de Lemba (Super), la structure des prix des denrées alimentaires n’ont pas bougé d’un iota.
Des vendeurs et les consommateurs s’en plaignent. Le kilo de cuisse à rôtir est toujours au prix de 5.000 Fc. Le poulet nu se vend toujours à 6.500 Fc, le kilo du poisson chinchard (Thomson) 18+ à 5.500 Fc, le sachet de sucre à 10.000Fc.
« Les prix des biens de première nécessité n’ont pas changé depuis que le gouvernement a annoncé la revue à la baisse des prix de ces denrées. Il n’y a pas un seul article dont le prix a baissé dans les chambres froides. Avant, je vendais tous les produits affichés sur mon tableau, mais aujourd’hui je n’en vends plus que la moitié. Les prix ne font qu’augmenter. Ce qui ne me permet plus de tout acheter » explique Tatu, propriétaire d’un établissement de produits surgelés.
Un sac de semoule de maïs jaune de 25 Kg garde le prix de 26.000 Fc, le 1 Kilo de poisson salé aussi reste à 15.000 Fc à 30.000 Fc. Le sac de riz Lion(25 Kg) coûte 44.700 Fc. Le bidon d’huile de 5 L s’affiche encore au prix de 17500 et celui de semoule à 28.500 Fc. Le savon Le coq garde de prix de 600 Fc. Le prix de la mesure (ebunbdeli) des haricots (appelé « bile bile » dont raffolent les Kinois demeure à 2.700 Fc.
Du coté des aliments de base, c’est aussi le statu quo. La mesure de mais non moulu (ekolo) est à 950 Fc, la farine de maïs (sakombi) revient à 500 Fc.
Le filet d’oignons (10 Kg) coute 21.000 Fc. Une boite de cube maggi (marinade) s’achète encore à 5.000 Fc. Un plateau d’œufs aussi demeure au prix de 10.000 Fc. « On se demande pourquoi le gouvernement ne fait pas le suivi des mesures parce que jusqu’à ce jour, les prix restent maintenus. Nous attendons toujours de voir la concrétisation de cette promesse. Car, la population est asphyxiée, les prix ont pris de l’ascenseur. L’application de cette mesure va vraiment nous soulager » déclare Mme Monique, la trentaine, rencontrée devant la table d’une vendeuse d’épices.
Fyfy Solange TANGAMU