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Jeudi 25 août 2022 - 05:49

Le DG de l’OCC Lubiba Mampuya prône la transformation des produits locaux

De l’avis des initiés aux arcanes de la SADC, le Sommet de Kinshasa a été l’un des plus réussis. Ce, en raison notamment de la pertinence des interventions sur le front de l’industrialisation régionale.

Les observateurs sont unanimes pour ranger la communication du DG de l’Office congolais de contrôle (OCC) parmi les exposés qui ont particulièrement capté et captivé l’attention des participants.

Retenu comme panéliste, le DG Gaby Lubiba Mampuya a inscrit son intervention dans le cadre du thème « Investir dans l’industrialisation de la région de la SADC : gage d’un développement endogène ». Le panéliste a tapé au cœur des faiblesses des économies de la plupart des pays de la sous-région qu’est la SADC. Vu l’importance socio-économique et contextuel de l’intervention du patron de l’Office congolais de contrôle (OCC), Forum des As la publie in extenso.

Industrialisation régionale

(Vue de l’OCC par le Dg Gaby Lubiba Mampuya, paneliste en marge du 42ème sommet de la SADC)

Un des moments forts du dernier Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC  a été la conférence publique organisée sur le thème  » Investir dans l’industrialisation de la région de la SADC : gage d’un développement endogène « . Le choix du thème était dicté notamment par le constat malheureux d’une absence de transformation locale des ressources naturelles qui sont exportées à l’état brut, et la priorité absolue qu’est devenue l’industrialisation de la SADC, en exécution du Plan de Développement Stratégique Régional Indicatif révisé 2020/2030.

Ainsi, dans la Salle des Spectacles du Palais du Peuple remplie pour la circonstance le 12 août 2022 par un public select, constitué en particulier de représentants des milieux d’affaires nationaux et régionaux, de professeurs d’universités et d’étudiants, le Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, Gaby LUBIBA MAMPUYA, a développé aux côtés d’autres intervenants le sous-thème suivant :  « Industrialisation régionale. Que faire sur le plan normatif en particulier ?  » Ci-dessous des morceaux choisis de sa captivante communication.

Du sous-thème proposé par les organisateurs

 Suivant les termes de l’invitation, le DG de l’OCC devait en principe, comme plusieurs autres orateurs, sensibiliser les participants et le public sur les avantages de la mise en œuvre de la politique publique d’industrialisation de notre région. Mais, dira-t-il en introduction,  » Nous sommes tous convaincus de l’importance de l’industrialisation, et donc des avantages qu’elle confère. A partir de là, la véritable question qui se cache derrière la question manifeste serait plutôt la suivante : Que faire en vue de cette industrialisation ? Comment faudrait-il procéder pour la rendre effectivement bénéfique, source de création d’emploi et de richesses partagées de manière équitable dans notre région, grâce notamment à une mutualisation des initiatives ? Comment pouvons-nous agir ensemble pour accélérer l’industrialisation de notre région et de nos pays respectifs ?

 Sans prétention d’avoir une réponse toute faite et complète à cette interrogation, Gaby LUBIBA MAMPUYA a opté d’y apporter sa part en qualité de manager d’un établissement public à caractère scientifique et technique chargé de procéder à l’évaluation de la conformité tierce partie, en l’occurrence l’inspection, la certification, la métrologie, les essais ou analyses, sur la  base des standards nationaux, régionaux et/ou internationaux. Aussi, va-t-il articuler son propos en prélude sur quelques observations générales au sujet de l’industrialisation. Ensuite, il va formuler des recommandations pratiques sur la manière dont l’activité de normalisation et d’évaluation de la conformité pourrait venir en soutien à l’industrialisation nationale et régionale, pour favoriser l’accomplissement des avantages attendus en termes de création d’emplois et de richesses.

Modèles types d’industrialisation

 Le concept d’industrialisation renvoie à plusieurs dimensions. Il est exploité en effet à saturation pour parler par exemple d’industrie d’extraction, d’industrie minière, d’industrie manufacturière, d’industrie du bois, d’industrie agroalimentaire, d’industrie aéronautique, électrique, automobile ; d’industrie des boissons et tabacs, d’industrie des déchets, d’industrie pétrolière, d’industrie cimentière, d’industrie des télécommunications, d’industrie des médias et, même, figurez-vous,  d’industrie du mensonge !

 L’industrialisation stimule la productivité, par l’introduction de nouvelles techniques et technologies. Elle crée, des emplois correctement rémunérés bien souvent mais pas toujours, rehausse les compétences de la main-d’œuvre, favorise l’économie formelle, améliore l’économie en général et participe ainsi à la stabilité sociale.

 Le plan d’industrialisation procède d’une démarche générale de mise sur le marché d’un produit nouveau ou similaire, partant de la recherche et se poursuivant au niveau de la production en série. Pour mesurer le degré d’industrialisation, on utilise la part de valeur ajoutée manufacturière dans la formation du PIB et suivant ce critère, l’Afrique est la région la moins industrialisée du monde, cette contribution étant à peine de 1,8 % de son niveau mondial en 2014.

On distingue l’industrialisation par l’intégration sectorielle, l’industrialisation par la promotion des exportations et l’industrialisation par substitution d’importations. Chaque modèle ayant ses avantages et inconvénients.

 L’industrialisation par l’intégration sectorielle vise un développement industriel diversifié à travers un modèle intégrateur. Elle mise sur les industries les plus  » industrialisantes « , qui permettent de modifier structurellement les fonctions de production et augmentent la productivité de l’ensemble de l’économie par le jeu de la remontée des filières dans leur environnement local. Il s’agit généralement d’industries lourdes, génératrices d’effets d’entraînement : sidérurgie, métallurgie, constructions électriques, chimie minérale et chimie organique. Le secteur énergétique, par exemple, peut susciter des innovations en tant que fournisseur à la pétrochimie et aux industries grosses consommatrices d’énergie.

 En raison de l’allocation forte imposée des facteurs de production entre les secteurs, qui ne serait obtenue du capital privé porté naturellement vers l’investissement dans les secteurs proches du marché des biens de consommation et à rentabilité immédiate, c’est l’Etat par voie de conséquence qui se trouve au cœur de ce modèle et de la politique volontariste qu’elle inspire, gage certainement d’indépendance nationale, mais difficile à mettre en œuvre comme pu l’expérimenter l’Algérie après 1973 avec son plan d’industrialisation sur la base du financement de la rente pétrolière et gazière.

S’agissant de l’industrialisation par la promotion des exportations, elle permet de jouer sur la disponibilité localement du facteur travail à bas coût et/ou des ressources naturelles, minières, énergétiques ou agricoles pour l’économie du pays du joug du chômage et du sous-développement. Le cycle vertueux consiste ici pour un pays à mettre à profit sa main-d’œuvre à bon marché et docile pour produire et exporter des produits éventuellement à faible valeur ajoutée, d’entreprendre ensuite une diversification par branche et une remontée de filière vers la production de biens à plus forte valeur ajoutée (biens de consommation durables, biens intermédiaires et biens d’équipements). La Chine et de nombreux autres pays émergents tels que l’Inde, l’Afrique du Sud, le Nigeria ou  le Brésil ne sont pas loin d’avoir adopté ce modèle qui présente plusieurs avantages selon ses promoteurs, dont la production à moindre coût par rapport à une industrie protégée ; les gains en devises supérieurs par rapport à ceux procurés par la réduction des importations ; l’accès aux chaînes de valeur permettant l’extension de la production nationale et générant des économies d’échelle, des effets d’apprentissage et une compétitivité accrue ; l’entretien d’un contexte favorable à l’attraction des flux d’investissements directs étrangers (IDE), propulseurs potentiellement de croissance.

 Contrairement aux prescriptions de maintes théories courantes, ce n’est pas l’ouverture préalable au commerce international qui a favorisé l’émergence des pays asiatiques comme la Corée du Sud, de Taïwan, du Japon après la Seconde Guerre Mondiale ou de la Chine. Ces pays ont procédé plutôt par l’insertion économique progressive et organisée autour d’objectifs précis. En outre, aucun de ces pays s’étant engagé dans a promotion de ses exportations n’a choisi de l’intérieur la régulation par le marché. En revanche, ils ont tous accordé une importance au pilotage de l’Etat dans la diversification industrielle, la protection de l’industrie nationale naissante et la montée en gamme.

 En ce qui concerne enfin l’industrialisation par substitution d’importations, elle consiste dans sa version formalisée en une politique économique fondée sur un effort délibéré et systématique  visant à remplacer les importations par la production nationale. Elle s’inscrit à l’origine dans une volonté d’indépendance à l’égard des firmes globales, s’opposant en cela au modèle promouvant l’exportation comme support à l’industrialisation. On dit de cette politique (ISI), qu’elle serait une politique d’appauvrissement du voisin lorsqu’elle prend une allure agressive et répond à une volonté. L’élargissement du marché intérieur, la mise en place de quotas, des droits de douane et de taux de change multiples permettant de filtrer les importations en fonction des besoins prioritaires de l’industrie nationale, l’encouragement de l’investissement national par des taux favorablement bonifiés et une politique budgétaire active, le contrôle des investissements étrangers avec une limitation stricte de la sorte des profits, autant d’éléments moteurs de cette stratégie qui n’est pas du tout exempte de critique.

Industrialisation fondée sur la normalisation 

  Question capitale : Que faire pour accélérer l’industrialisation de notre région et en particulier de la RDC ? Plusieurs réponses sont possibles à cette interrogation. Une d’elles est l’apport précisément de la normalisation et de l’évaluation de la conformité dans le processus d’industrialisation.  » En prenant la RDC comme sujet particulier de notre attention, nous relevons l’existence d’un marché potentiel constitué de 102 462 500 habitants suivant les dernières projections, publiées en 2020 notamment par Atlas du Congo Profond. Le Pays demeure pourtant un semi désert industriel, avec des poches industrielles faisant  exception ici et là, notamment à Kinshasa, au Kongo Central, dans le Haut Katanga, au Nord-Kivu et Sud-Kivu, dans la Province agricole de l’Equateur et dans le Lualaba, entre autres. On compte ici et là des entreprises  en arrêt d’activités ou fermées sans lendemain immédiat, en contraste avec les potentialités présumées d’un pays sous-continent et réputé  » scandale géologique « , et potentiellement  » scandale agricole « , qui continue malgré tout d’intéresser plusieurs opérateurs industriels « .

 Dans le secteur minier, à titre illustratif, la RDC regorge d’une diversité des produits pouvant favoriser une diversité d’usages par leur transformation. Prenons ainsi en exemple le cuivre exporté aussi bien en minerai brut, en concentrés de tous genres, en métaux plus ou moins impurs, fournisseur des cathodes immensément de haute teneur et recéleurs de nombreux sous-produits. Dans le secteur des hydrocarbures, notre industrie pétrolière est restée longtemps en hibernation. Pire pour l’industrie gazière qui se cherche encore. Bref, que de potentialités industrielles dans ce pays comblé de ressources naturelles, l’eau douce comprise, qui vont constituer un enjeu majeur pour le futur de l’humanité ! Le pays dispose de nombreux atouts propices au développement d’un véritable tissu industriel (main d’œuvre abondante et bon marché, grande variété de ressources naturelles, notamment en potentiel hydroélectrique).

 Dans la mise en œuvre de la politique industrielle pour faire de la RDC un pôle de développement économique et industriel, l’application des principes internationaux sur la normalisation et la métrologie légale fait partie du champ de bataille. Ces principes, à côté d’autres outils s’inscrivent dans les domaines d’activité de l’Office Congolais de Contrôle, évaluateur public tierce partie de la conformité en RDC. Pour définir la contribution possible de l’OCC en rapport avec les enjeux relatifs à la qualité de la production industrielle et commerciale, il est indispensable de présenter brièvement d’abord quelques exigences techniques susceptibles de soutenir une politique d’industrialisation et du commerce d’exportation performante fondés sur la qualité des produits destinés au commerce. D’où, besoin de commencer à cet effet par rappeler ce que recouvre le concept de  » qualité ».     

C’est quoi donc la « Qualité » Quelles sont ses exigences?

 Suivant la norme ISO 9000:2015, la qualité des produits et services d’un organisme est déterminée par la capacité à satisfaire les clients, par l’impact prévu et imprévu sur les parties intéressées pertinentes. Elle inclut non seulement leur fonction et leurs performances prévues, mais aussi la valeur et le bénéfice perçus par le client. Elle suppose une orientation et une culture qui se traduisent par un comportement, des attitudes et des processus générateurs de la  valeur par la satisfaction des besoins et attentes des clients et autres parties intéressées pertinentes. Elle exige notamment la mise en place d’un système d’assurance qualité en conformité avec les normes pertinentes de la série ISO 9000. Et ce système doit idéalement être certifié. Il doit être orienté vers l’amélioration continue. Elle permet à l’entreprise de dynamiser ses ventes, d’améliorer sa rentabilité et de réduire les risques industriels à tous égards, notamment sur le plan judiciaire. Elle commande de recourir à la stylistique (design), qui ne se réduit pas à l’esthétique de présentation mais s’étend à l’optimisation de la qualité du produit par l’amélioration du confort, de la sécurité, de la facilité d’utilisation. Elle est un facteur de succès face à la standardisation des produits et l’exacerbation de la concurrence imposant à l’entreprise exportatrice de se différencier. Il ne suffit pas que le produit soit d’un niveau élevé voire excellent de performance, encore faut-il qu’il satisfasse correctement   les besoins de consommateurs.

 La qualité ne se décrète pas. Elle doit être démontrée, notamment par l’évaluation de la conformité. Les démantèlements tarifaires au niveau mondial et continental vont promouvoir la qualité et le prix comme seuls critères de sélection des marchandises aux frontières. OCC est disposé à accompagner les producteurs demandeurs de compétitivité, les opérateurs d’échanges commerciaux avides de facilitations pour autant qu’elles soient régulières, les consommateurs demandeurs des produits plus performants au moindre coût possible.

 Les avantages de la norme pour les agents économiques sont multiples:

 »  Instrument d’une politique de différenciation ;

 »  Outil de mise en compatibilité entre produits et entre systèmes.

 »  Stimulation pour la création d’un produit ;

 »  Vecteur d’innovation ;

 »  Instrument objectif de valorisation du produit ;

 »  Fixation des exigences des clients ;

 »  Instrument de valorisation de la qualité ;

 »  Instrument de fidélisation des clients ;

 »  Instrument d’orientation de la demande.

 La République Démocratique du Congo, à travers l’Office Congolais de Contrôle, soutient la stratégie régionale relative à la signature des Protocoles d’Accord de Collaboration entre organismes homologues dans les domaines de la normalisation et l’évaluation de la conformité. Des initiatives qui n’ont pas encore abouti ont été prises ainsi entre OCC et les organismes homologues de la Zambie, du Zimbabwe, de l’Angola, de l’Afrique du Sud. Grâce aux protocoles d’accord qui pourraient être signés entre ces organismes et OCC, un certificat de qualité délivré dans un pays tiers d’exportation vaut automatiquement dans le pays d’importation moyennant la reconnaissance mutuelle.

 Tirant effet de tout ce qui précède, quelques recommandations pratiques peuvent être formulées pour l’agro-industrie en particulier au niveau national :

  »  Déploiement continu de l’infrastructure de contrôle de qualité, par le réaménagement et/ou la construction de nouveaux laboratoires d’essais physico-chimiques et microbiologiques, des laboratoires d’essais mécano-physiques, de contrôles électrotechniques et de contrôles métrologiques.

 »  Effectivité renforcée du contrôle de la production industrielle locale.

 »   Vulgarisation des normes sur le couple, emballage – étiquetage ;

 »  Assistance technique aux agro-transformateurs, PME et PMI, par un outil performant de fabrication d’emballages ;

 »  Création d’un comité miroir sur les emballages et l’étiquetage ;

 »  Amélioration de la chaîne de valeurs, notamment par un appui financier et technique aux PME et PMI.

 »  Vulgarisation des normes et de bonnes pratiques reposant sur les 5 M.

 (Condensé de l’intervention du DG de l’OCC, Gaby LUBIBA MAMPUYA, en marge du 42ème Sommet de la SADC tenu à Kinshasa/RDC du 09 au 18 août 2022)

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