Soumis par David Babombua le

Société

Fkdkd

"Bosepelaka nanga na elongi. Na mukongo botongaka nga !"

" Bosepelaka nanga na elongi. Na mukongo botongaka nga !", traduit du lingala '' Vous m'appréciez en face. Derrière (moi), vous me critiquez !'' dénonce le messager du jour.  Une dénonciation de la situation qui reflète la vie quotidienne de la société congolaise en particulier.…

éditorial
Pas de performance avec une justice pauvre 12 novembre, 2024 A la clinique du Centre Financier de Kinshasa, « la justice  congolaise passe au crible du « corps médical  » de la République. Etalée sur le brancard du pavillon réservé aux patients alités, elle est l’objet de diagnostics des « médecins de tout acabit« . Chacun, après examen de labo…

Sport

Nation

Me Deguerre Kabongo (g) et Me Djo Mukuna pour l'amélioration du combat au sol par l'apprentissage du jiu jitsu brésilien. Photo droits tiers
Sport

LE COMBAT AU SOL ETANT QUELQUE PEU NEGLIGE, Judo: des ceintures noires appellent les pratiquants à apprendre le jiu-jitsu brésilien

Des ceintures noires de judo appellent les judokas à s’adonner à l’apprentissage du jiujitsu brésilien (JJB). C’est ce qu’ont déclaré à Forum des As, Me Kabongo Tshimanga «Deguerre» et Me Djo Mukuna, après avoir participé à un séminaire sur le JJB.

Tous deux évoluent au Judo club Dragula, commune de Lemba.

«Je conseille aux judokas d’apprendre le jiu jitsu brésilien pour améliorer le combat au sol. Le jiu jitsu brésilien est plus spécialisé dans ce type de combat. Nous sommes faibles dans le combat au sol», a indiqué l’entraîneur national Me Kabongo «Deguerre», ceinture noire, 4è dan.

«Il y a, a-t-il ajouté, quelque négligence dans le judo au sol en RDC. C’est ce qui fait que plusieurs judokas congolais qui représentent le pays à l’extérieur du pays perdent souvent lors des combats au sol. Ces coaches de JJB sont venus nous réveiller».

Me Djo Mukuna, pour sa part, est allé dans le même sens : «J’invite les pratiquants de judo à l’école du jiu jitsu brésilien. Parce que c’est la continuité du combat au sol».

Pour rappel, deux coaches de jiu jitsu brésilien, Jean-Louis Muambi et Jean-Claude Masodi, ont tenu un séminaire avec des pratiquants de judo de niveau ceinture noire. Fort appréciées par les maîtres en judo, ces moments d’apprentissage ont permis aux judokas de compléter leur connaissance dans le Ne waza (le combat au sol). Les pratiquants de l’art martial cher à Jigoro Kano ont pu découvrir les théories et les principes du JJB, le déplacement au sol, les gardes et les sorties de gardes, les sorties d’immobilisation, les modes de soumission du JJB, les notions d’arbitrage…

«Ces séances nous ont fourni un plus sur le combat au sol et la technique de luxation. L’initiative de d'organiser ce séminaire était bonne. Les séances se sont bien déroulées», a indiqué Me Djo Mukuna.

«Quand les coaches de JJB sont venus avec cette idée, nous avons trouvé qu’elle était bonne et nous l’avons bien reçue. Nous étions contents de ce partage des connaissances. Nous allons aussi leur partager quelques connaissances de judo», a renchéri, quant à lui, Me Kabongo «Deguerre», qui porte aussi la casquette de directeur technique de «Tout judo Lemba», une organisation réunissant tous les clubs de judo de la commune de Lemba.

LE JIU JITSU BRESILIEN

«Le Jiu Jitsu brésilien (JJB) consiste à amener le combat au sol et finaliser avec des luxations, strangulations et compressions musculaires. Dans cette discipline sportive, il n’y a pas de coup de pied ni de poing», a indiqué le coach Jean-Louis Muambi. 

«Le JJB provient du Judo qui, lui, provient du Jiu Jitsu Traditionnel. Le combat se déroule à plus de 80% de temps debout pour le judo. Mais pour le JJB, à plus de 90% au sol», a-t-il conclu.

Aimé TUTI