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La médiation turque à nouveau sous les projecteurs après un cessez-le-feu en Mer noire
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a souligné le rôle potentiel de la Turquie dans la surveillance d’une trêve récemment négociée en mer Noire, après que la Russie et l’Ukraine aient convenu de cesser leurs frappes militaires dans la région.
La Russie et l’Ukraine ont convenu mardi de cesser leurs frappes militaires, notamment contre les infrastructures énergétiques, tout en rappelant que la Turquie avait maintenu des liens avec les deux parties.
Cet accord, facilité par les États-Unis, s’accompagne d’une promesse d’allègement des pressions sur les exportations agricoles afin d’inciter Moscou à y adhérer.
Zelensky, qui a fait appel à la diplomatie sous la pression du président Donald Trump – notamment après une brève suspension de l’aide et du partage de renseignements américains –, a averti qu’il était trop tôt pour évaluer la durabilité des accords, mais les a qualifiés de «bonnes décisions».
Lors d’une conférence de presse à Kiev, il a évoqué la possibilité qu’une tierce partie supervise le cessez-le-feu, la Turquie apparaissant comme un candidat clé pour assurer la sécurité maritime en mer Noire, tandis qu’un pays du Moyen-Orient pourrait superviser l’accord énergétique.
Malgré cet accord, les forces russes ont lancé plus d’une centaine de frappes de drones durant la nuit, ciblant les infrastructures ukrainiennes. Zelensky a fermement condamné ces attaques persistantes, les qualifiant de «signal clair pour le monde entier que Moscou ne cherche pas une paix réelle».
Le rôle de la Turquie dans la diplomatie en mer Noire
La Turquie a joué un rôle central dans les efforts de médiation régionaux depuis le début de la guerre. Ankara a été un acteur clé dans la négociation de l’Initiative céréalière de la mer Noire, aujourd’hui abandonnée, qui permettait l’exportation sécurisée des céréales ukrainiennes malgré le conflit en cours.
Cet accord, conclu sous l’égide des Nations unies, avait contribué à atténuer les pénuries alimentaires mondiales avant que la Russie ne s’en retire en 2023, invoquant le non-respect des engagements concernant ses propres exportations agricoles.
Avec ce nouvel accord de cessez-le-feu, la position stratégique de la Turquie en tant que médiateur est une fois de plus mise en avant.
En tant que l’un des rares membres de l’OTAN à entretenir des relations solides avec Moscou et Kiev, Ankara est perçue comme un intermédiaire crédible pour superviser le respect des engagements en mer Noire.
La perspective de voir la Turquie garantir la sécurité maritime pourrait constituer une avancée vers la désescalade, notamment en préservant les routes commerciales essentielles.
Alors que les efforts diplomatiques se poursuivent, l’attention se porte désormais sur le rôle de la Turquie dans l’application de cette fragile trêve et sur la possibilité que son implication ouvre la voie à de plus vastes négociations de paix à l’avenir.
TRT français et agences