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La Fédération congolaise de requin-do s'enrichit de deux nouveaux instructeurs
La Fédération congolaise de requin-do (Fecorek) s'est enrichie de deux nouveaux instructeurs à degré 1 (équivalent de ceinture noire 1er dan). Il s'agit de Chris Matsi et Merveille Boloso.
Les deux pratiquants, jusqu'alors ceintures marron de requin-do, sont désormais devenues ceintures noires après avoir réussi au test d'évaluation, . C'était le samedi 4 janvier au stadium municipal JP Ndelo Masakidi, dans la commune de Matete.
"Les deux candidats méritent le niveau d'instructeurs après plusieurs années de pratique, . A dater d'aujourd'hui, vous n'êtes plus ceintures marron. Vous devenez ceintures noires (Yihisi) de la Fédération congolaise de requin-do (Mushipa nzila). Allez-y partout. Vous allez défendre le requin-do", a déclaré fièrement aux nouveaux instructeurs, le Grand maître Dieudonné Tshibambe Mwimba "Chinois", géniteur de cette discipline. Il a, par la même occasion, attaché personnellement la ceinture noire à la taille de deux récipiendaires du jour.
"Aujourd'hui, c' est un grand plaisir pour moi. Je souhaite créer un club pour continuer à enseigner le requin-do à d'autres élèves. Prenant comme modèle Bruce Lee et Donnie Yen, j'aimerais faire le cinéma, avec comme base le requin-do", a déclaré le nouvel instructeur Chris Matsi.
"J'éprouve une grande joie en ce jour. Je vais continuer à pratiquer la discipline sportive, pour aller le plus loin possible", a déclaré, pour sa part, le nouvel instructeur Merveille Boloso.
La relève assurée
"Je suis dans la joie aujourd'hui. Nous avons deux nouveaux instructeurs de requin-do. Ce sont eux les vrais ressortissants de cette discipline. Ils ont commencé de la base jusqu'à atteindre le niveau de ceinture noire. La relève est assurée. J'ai l'assurance que le requin-do existera toujours", a confié le géniteur de la discipline.
"Maintenant qu'ils sont instructeurs, l'apprentissage des arts martiaux commencent. Nous allons travailler encore plus avec eux, parce qu'ils ont maintenant une ouverture d'esprit", a-t-il conclu.
"C'est une joie de recevoir des candidats qui acceptent de commencer avec vous cette discipline d'origine congolaise jusqu'à devenir ceinture noire", a avoué, ému, Me Conan Mukwanseke "6.600 volts", le Directeur technique national de la Fecorek.
"Avec le niveau atteint aujourd'hui, ajoute-t-il, s'ils acceptent de se comporter comme des gens qui reprennent à zéro dans leur apprentissage, ce sera encore une grande joie pour nous", précise-t-il.
Rigueur dans l'évaluation
"Il faut de la rigueur pour tous les niveaux, surtout pour les ceintures noires. Cela leur permettra de veiller quand ils vont commencer à enseigner la discipline aux autres. Devenir ceinture noire n'est pas chose facile", a indiqué le DTN Conan Mukwanseke.
Dans la partie théorique du test, les deux candidats à la ceinture noire devaient répondre à des questions sur l'historique du requin-do (le nom du géniteur, la date de la création de la Fédération…) ainsi que le pourquoi d'avoir fait le choix du requin-do, parmi la multitude d'arts martiaux existants. D'autres interrogations étaient basées sur la connaissance des termes utilisés dans cette discipline appelée aussi "Mushipa nzila". On rappelle que dans cette discipline dont le berceau est situé en RDC, tous les termes utilisés sont tirés dans les langues locales congolaises.
Au niveau pratique, les deux récipiendaires se sont affrontés face à face. Avant de combattre contre d'autres ceintures noires de requin-do. Ils ont aussi présenté certains mouvements, blocages, des mvitambule (katas)…
Parmi les temps forts de cet examen, a été le moment de casse par les candidats, à l'issue d'un enchaînement des mouvements synchronisés. Très concentrés, Chris Matsi et Merveille Boloso, ont brisé avec force les deux plats bétons préparés pour la circonstance, à la grande satisfaction du public. Avant la casse, les nouveaux instructeurs étaient encouragés par des applaudissements du public, composé en bonne partie des pratiquants et amateurs de requin-do.
Aimé TUTI