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La capitale congolaise s'est réveillée jeudi 5 juin au rythme d'un engagement collectif. Un souffle nouveau parcourt la capitale. A l'heure où le monde entier célébrait la Journée internationale de l'environnement, Kinshasa n'était pas en reste. En première ligne, la Régie d'Assainissement de…
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Pas de performance avec une justice pauvre
12 novembre, 2024
A la clinique du Centre Financier de Kinshasa, « la justice congolaise passe au crible du « corps médical » de la République. Etalée sur le brancard du pavillon réservé aux patients alités, elle est l’objet de diagnostics des « médecins de tout acabit« .
Chacun, après examen de labo…
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La Police nationale congolaise (PNC) porte à la connaissance de tous les requérants, qui ont conclu avec elle un contrat de gardiennage, qu'ils sont invités à se présenter ce mardi 10 juin, au…
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Un nouveau chapitre s'est ouvert pour la protection de l'enfance en République Démocratique du Congo avec le lancement officiel du projet "Enfants mieux protégés".
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Kananga : un «shegué» disparait avec 350.000 FC d'une dame
Un incident de vol à l’arraché s’est produit hier lundi 09 juin à Kananga, près de la station Monalux et devant Immokasaï. Un «Shegué» (enfant de la rue) a dérobé un sac à main contenant plus de 350.000 francs congolais (FC), mais l’affaire a pris une tournure inattendue avec l’accusation infondée de la victime envers une tierce personne.
Selon les témoignages des vendeuses de chaussures établies sur place, l’incident s’est déroulé vers 11h45. La victime, à peine descendue d’une moto-taxi, a imprudemment déposé son petit sac à main par terre. Soudain, un shegué a surgi, s’est emparé du sac, l’a dissimulé sous son ventre, a hélé une moto avant de prendre la fuite.
Les témoins présents sur les lieux affirment avoir été paralysés par la peur de dénoncer l'acte sur le moment. Ils expliquent que ces shegués ont l’habitude de réagir violemment en appelant leurs «collègues» pour agresser ceux qui tentent de les dénoncer. Cette crainte illustre le sentiment d’impunité et la menace que ces groupes représentent pour la sécurité urbaine.
Ce qui rend cette affaire encore plus grave, c’est la réaction de la dame victime. Persuadée d’une complicité, elle a accusé une autre cliente qui se trouvait avec elle sur la même moto, et qui venait également de la commune de Nganza. La victime a affirmé que cette cliente se serait «compromise avec les shegués» et aurait même ramassé le sac pour le donner au voleur.
Cependant, cette version est catégoriquement niée par les témoins oculaires, qui confirment la bonne version des faits, à savoir un vol à l’arraché sans complicité apparente de la cliente.
Malgré cela, les deux dames – la victime et celle accusée à tort – ont été conduites à la police dès hier pour faire la lumière sur cette situation complexe. L’enquête devra déterminer les responsabilités de chacun et rétablir la vérité sur ce vol.
Ainsi va la vie !
Félix MULUMBA