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Crise sanitaire à Beni-Oïcha : La pénurie de médicaments antituberculeux fait courir un risque risque élevé de contamination
La zone de santé d’Oïcha est confrontée à une grave crise sanitaire en raison d’une rupture de stock de médicaments essentiels pour le traitement de la tuberculose, qui dure depuis six mois. L’alerte a été lancée par l’Ordre national des Infirmiers du Congo (ONIC), territoire de Beni, à l’occasion de la Journée internationale de l’Infirmière, célébrée le lundi 12 mai.
Le président de l’ONIC a exprimé sa vive inquiétude face au risque accru de propagation de la maladie au sein de la communauté.
Selon Mumbere Malikidogo, président de l’ONIC Beni, cette pénurie survient dans un contexte où la zone de santé d’Oïcha enregistre un nombre significatif de cas de tuberculose, bien que les statistiques exactes ne soient pas disponibles.
Il a lancé un appel pressant aux autorités provinciales et nationales afin qu’elles apportent un soutien urgent en médicaments pour assurer une prise en charge adéquate des patients diagnostiqués.
Des sources au sein de la zone de santé d’Oïcha ont révélé que cette rupture de stock est directement liée au conflit avec le M23/AFC, qui perturbe considérablement les voies d’approvisionnement de la province, notamment par voie aérienne.
Le responsable du centre de traitement de la lèpre et de la tuberculose de cette entité sanitaire a confirmé l’alerte et assuré que des démarches sont en cours pour remédier à cette situation critique. Cependant, la durée de la pénurie actuelle suscite de vives préoccupations quant à la santé publique et à la propagation potentielle de la tuberculose dans la région d’Oïcha.
La communauté infirmière locale insiste sur l’urgence d’une action rapide pour éviter une aggravation de cette crise sanitaire.
Pascal NDUYIRI, à Beni