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Corée du sud/Présidentielle J-8 : Lee Jae-myung et Kim Moon-soo redoublent d'efforts alors que l'écart se resserre
SEOUL, 26 mai (Yonhap) -- La course présidentielle, qui pouvait donner l'air jusqu'à présent d'être jouée d'avance au vu des premiers sondages, a pris un nouvel élan ce lundi en raison de la tendance observée ces derniers jours, Kim Moon-soo du Parti du pouvoir du peuple (PPP) ayant rattrapé une partie du retard qu'il avait sur Lee Jae-myung du Parti démocrate (PD). Il peut désormais nourrir l'espoir d'une victoire le 3 juin, mais celui qui détient la clé est le troisième candidat, Lee Jun-seok du Nouveau Parti de la réforme (NPR).
A huit jours du scrutin, Lee Jae-myung conserve une bonne avance dans les intentions de vote mais l'écart entre lui et Kim s'est réduit de plus de la moitié par rapport au début de la campagne électorale. D'après le dernier sondage de Realmeter publié samedi, si les électeurs n'avaient le choix qu'entre ces trois candidats, Lee Jae-myung pourrait compter sur 46,6% d'intentions de vote contre 37,6% pour Kim, alors qu'ils obtenaient respectivement 52,1% et 31,1% dans un sondage similaire de Realmeter dont les résultats avaient été communiqués le 11 mai. Lee Jun-seok a pour sa part vu sa cote de popularité passer de 6,3% à 10,4%. La marge d'erreur est de 3,1 points avec un niveau de confiance de 95%.
Ces résultats ont relancé de plus belle les spéculations sur une union des candidatures de la droite conservatrice, puisqu'en théorie, si Kim et Lee Jun-seok parviennent à se mettre d'accord sur le retrait d'un des deux au profit de l'autre, la droite disposerait mathématiquement de la réserve de voix nécessaire pour vaincre Lee Jae-myung.
Kim a répété ces derniers jours les appels à unifier sa candidature avec celle de Lee Jun-seok, mais le plus grand obstacle à ce scénario est Lee Jun-seok lui-même, qui s'est montré jusqu'à présent intraitable. Le benjamin de la course, à l'âge de 40 ans, qui fut un temps président du PPP en 2021 et 2022, n'a toujours pas digéré sa mise à l'écart et son expulsion du parti suite à un scandale concernant des faveurs sexuelles qu'il aurait reçues. Il maintient qu'il ira jusqu'au bout de sa campagne coûte que coûte et il est déjà trop tard pour qu'il retire son nom des bulletins de vote, mais cela n'a pas empêché Lee Jae-myung et des observateurs de considérer une telle alliance de la droite comme une véritable possibilité.
Ce qui est certain est que la question devrait probablement se résoudre d'ici à mercredi compte tenu du calendrier, puisque les Sud-Coréens pourront voter de manière anticipée jeudi et vendredi. Le PPP continue à chercher à le convaincre, mais Lee Jun-seok a réitéré aujourd'hui sa position dans un message adressé aux membres du NPR, affirmant que "si union il y a, cela se fera par le retrait de leur candidat". Et d'ajouter : "Depuis le début, nous avons été clair sur le fait que nous avons l'intention d'aller jusqu'au bout de cette course et de gagner."
Lee Jae-myung a prévu de passer la journée dans la province du Gyeonggi, la région administrative qui entoure Séoul et dont il a été le gouverneur de 2018 à 2021, pour tenter de convaincre les électeurs indécis. Cette province est la plus peuplée du pays et toute la région du grand Séoul a un poids considérable sur la politique du pays puisqu'elle concentre à elle seule plus de la moitié des 52 millions d'habitants du pays, alors qu'elle ne représente que 12% du territoire national. Celui qui réussira à s'imposer dans cette région s'assurera selon toute vraisemblance la victoire finale le 3 juin.
Lee a débuté sa journée par une rencontre avec des étudiants de l'université Ajou, à Suwon, afin de discuter notamment des problèmes qu'ils rencontrent dans leurs recherches d'emploi. Il y a présenté également une série de mesures qu'il aimerait mettre en place pour les étudiants et les jeunes. Il a tenu ensuite des meetings de campagne au marché de Yeongdong, toujours à Suwon, et sur le campus à Jukjeon de l'université Dankook, située dans la ville voisine de Yongin, et terminera la journée à Namyangju, dans l'est de la province.
Kim compte a lui aussi misé sur le bilan de ses années passées à la tête de la province du Gyeonggi (2006-2014) durant sa visite du campus à Pyeongtaek de Samsung, dans le sud-ouest de la région. Ce complexe a été conçu en 2010, durant le mandat de Kim, dans le but d'établir un centre industriel de pointe dans la nouvelle ville internationale de Godeok. Avant cette visite, il a annoncé son programme pour le développement des régions depuis le bureau du parti à Cheonan et a donné des meetings à Anseong et Pyeongtaek.
Plus tard dans la journée, Kim Moon-soo se dirigera vers Osan et Yongin, avant de terminer sa journée chargée avec des rassemblements dans le nord de Séoul, dans les arrondissements de Nowon, Dobong et Gangbuk.