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CONFERENCE MONDIALE SUR LE FINANCEMENT DE LA BIODIVERSITE, Principal défi : rendre la biodiversité visible et reconnaître son rôle dans l’économie
Le constat est amer : environ 1 million d’espèces animales et végétales sont actuellement menacées d’extinction. Ce danger est principalement dû aux activités humaines, notamment aux changements d’utilisation des terres et des mers, à l’exploitation directe des organismes, au changement climatique, à la pollution et à l’introduction d’espèces envahissantes.
Face à cette dangereuse menace, sous les auspices de l’Initiative pour finance de la biodiversité (Biofin) du PNUD, plus de 130 pays du monde se sont réunis du 6 au 8 mai au Chili pour se rallier aux objectifs mondiaux en matière de biodiversité. À cette occasion, ils ont exploré des solutions de financement audacieuses, allant des obligations pour la protection de la nature aux subventions réaffectées, de la fintech aux crédits nature, afin de débloquer des financements durables pour la conservation à une époque où l’aide internationale est en baisse.
Avec 92 nouveaux pays qui ont lancé le développement de leurs «plans de financement de la biodiversité nationaux», la conférence du Chili a souligné une dynamique mondiale de soutien pour la réalisation du cadre mondial pour la biodiversité Kun ming-Montréal, dans la foulée de la conférence des Nations-unies sur la biodiversité (COP 16) qui s’est tenue en début de l’année.
Le message était clair en la circonstance : l’innovation en matière de finances publiques, la réaffectation des subventions, l’engagement du secteur privé et l’accès au financement pour les peuples autochtones et les communautés locales sont essentiels au financement durable de la nature.
À l’ouverture des assises, Mme Raisa Rojas, ministre chilien de l’Environnement a indiqué qu’» aujourd’hui, le principal défi consiste à rendre la biodiversité visible et reconnaître son rôle dans le développement économique, l’organisation sociale et l’identité de nos pays, en lui donnant une dimension claire et mesurable, intégrée dans les comptes nationaux et le développement économique durable «.
De son côté, Michelle Muschett, sous-secrétaire générale des Nations unies et directrice régionale pour l’Amérique latine et les Caraïbes, a déclaré que "la sauvegarde de la nature n’est pas une priorité parmi d’autres, elle est le fondement de nos économies, de nos sociétés et de la promesse d’un avenir digne".
S’agissant de la République démocratique du Congo (RDC), il importe de souligner qu’elle est l’un des pays les plus riches en diversité biologique du continent africain. C’est pourquoi, depuis 2024, elle a adhéré à l’Initiative Biofin du PNUD grâce auquel elle va se doter d’un Plan national de financement de la biodiversité d’ici 2026 aligné au «Stratégie et Plans nationaux de la biodiversité (SPANB).
Muke MUKE