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Comment le Front Polisario menace la stabilité régionale
Le Sahara dit « occidental », cette vaste région désertique située sur la cote atlantique de l’Afrique du Nord, est au cœur d’un différend politique de longue date. Le Maroc considère le Sahara comme partie intégrante de son royaume, faisant valoir des liens historiques et culturels profonds, tandis que le Front Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par l’Algérie, revendique l’indépendance de cette région.
Quelle que soit votre position sur l'indépendance nationale en général, dans ce cas précis, le Maroc est le seul rempart empêchant le Sahara Occidental de devenir le foyer d'un gouvernement djihadiste.
De plus en plus de pays adoptent cette position. Le Royaume-Uni a récemment reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, rejoignant les États-Unis, la France et Israël. Même la Syrie s'est lassée du Front Polisario, en l'expulsant de son territoire il y a quelques jours seulement.
Les principaux soutiens du Front Polisario et liens avec le Hezbollah
Les principaux soutiens du Polisario sont l'Algérie et l'Iran. Avec de tels amis, ça va de soi, il est clair que la milice armée ne devrait pas se voir attribuer une nation entière comme base de négociations. Un rapport du journal allemand Die Welt a révélé des liens directs entre le groupe et le Hezbollah, soutenu par l'Iran, y compris des appels interceptés entre Mustafa Muhammad Lemine Al-Kitab – l'agent de liaison du Polisario en Syrie – et un agent du Hezbollah. Dans ces conversations, Al-Kitab exprime sa solidarité idéologique avec l'axe de la résistance de l'Iran, louant l'attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre et envisageant un front unifié qui inclut Gaza, le plateau du Golan, le sud du Liban, et même le Sahara Occidental. Il soutient explicitement l'idée d'attaques coordonnées contre Israël impliquant le Hamas, le Hezbollah, l'Algérie et l'Iran. Tout en reconnaissant les capacités limitées du Polisario, il sollicite une assistance supplémentaire du Hezbollah et de l'Iran pour attaquer l'ambassade d'Israël au Maroc.
En outre, le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, a accusé l'Iran d'armer des groupes extrémistes et des entités séparatistes au sein de la région arabe, y compris le Front Polisario, en leur fournissant des drones dans un effort de saper la sécurité et la stabilité dans la région. En 2022, un responsable du Polisario a déclaré que l'Iran leur fournirait également des drones kamikazes.
Les camps de Tindouf, incubateur de terroristes
Autrefois considéré comme un mouvement nationaliste laïc, le Polisario s'est aligné, ces dernières années, sur certains des acteurs les plus radicaux de la région. Si l'idéologie marxiste a façonné le groupe avec le soutien de Cuba et de la Libye de Kadhafi, cet héritage a cédé la place à une réalité bien plus dangereuse. Aujourd'hui, les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l'Algérie, sont sous le contrôle du Polisario. Lesquels camps sont devenus un terreau fertile pour le recrutement djihadiste et un nœud pour les réseaux extrémistes opérant à travers le Sahel.
Les liens du groupe avec l'extrémisme sont bien documentés. Adnan Abu al-Walid al-Sahrawi, un ancien combattant du Polisario, a dirigé l'État Islamique au Grand Sahara (EIGS) avant d'être tué par les forces françaises au Mali en 2021. En 2008, la cellule terroriste Fath al-Andalus a émergé des camps de Tindouf, suivie en 2009 par le groupe « Khilafah », qui a prêté allégeance à l'ISIS. Un rapport des services de renseignement allemands a noté que l’ISIS et Al-Qaïda opèrent librement dans les camps de Tindouf et dans la région élargie du Sahel-Sahara.
Le Polisario a également un long historique de recrutement d'enfants soldats. Une ONG basée à Genève a informé le Conseil des droits de l'homme de l'ONU que le Polisario empêche systématiquement les enfants de terminer leur éducation, les forçant à l'entraînement militaire et au combat.
Le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine demeure la seule solution réaliste pour clore ce différend
Les critiques du contrôle marocain sur le Sahara Occidental veulent revenir sur la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine, arguant que Washington devrait revenir à sa position de 1991, qui soutenait un référendum soutenu par l'ONU pour que les Sahraouis décident qui devrait les gouverner. C'est un argument qui aurait pu résonner dans les années 1990, mais aujourd'hui, il est dépassé et va à l'encontre des intérêts américains.
Les faits sur le terrain ont changé. Le Front Polisario n'est plus seulement un mouvement séparatiste, il est aligné avec les adversaires de l'Amérique, y compris l'Iran et les réseaux islamistes radicaux. Inverser la politique américaine maintenant reviendrait à saper un allié régional clé — le Maroc — à un moment où son rôle dans la stabilité régionale et la lutte contre le terrorisme est devenu de plus en plus crucial. Pendant des années, le Polisario a agi en toute impunité, menaçant la stabilité régionale et sapant toute intégration économique dans la zone. M.E