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MSF demande la mise en place d’un stock d’urgence de traitements contre Ebola
Les traitements contre Ebola sont approuvés et commercialisés au niveau mondial. Mais, à ce jour, les professionnels de santé et les patients y accèdent difficilement. Médecins Sans Frontières (MSF) déplore cette situation et exhorte les sociétés pharmaceutiques à mettre à disposition des traitements sans délai pour faire face à toute nouvelle épidémie, rapporte un communiqué de cette organisation médicale humanitaire, publié hier mardi 19 mars.
«Il y a dix ans, personne n’était préparé à pouvoir traiter autant de patients simultanément, atteints d’une maladie dans la plupart des cas mortelle. Il n’y avait pas de traitement antiviral et pas de vaccins», explique le Dr Louis Massing, référent médical pour MSF en RDC. «Maintenant qu’il existe des traitements antiviraux et des vaccins dont l’efficacité a été prouvée par plusieurs études, les traitements ne sont pas disponibles et l’essentiel des stocks se trouvent aujourd’hui aux Etats-Unis».
Selon la source, les traitements tels que le – REGN-EB3, commercialisé par Regeneron sous le nom d’Inmazeb, et mAb114 (ansuvimab), commercialisé par l’OMS sous le nom d’Ebanga, ont été approuvés par la Food and Drug Administration des États-Unis en 2020, puis ont été recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2022, et figurent désormais sur la liste modèle des médicaments essentiels de l’OMS.
Il existe également deux vaccins, qui en plus du traitement, sont essentiels pour prévenir et répondre à une épidémie d’Ebola1. Ces nouveaux outils médicaux ne répondent qu’à l’ébolavirus du Zaïre, l’espèce de virus la plus courante à l’origine de l’épidémie de 2014 et de 2018.
«Aujourd’hui, nous avons la possibilité d’utiliser des outils innovants pour sauver des vies, prévenir de nouvelles contaminations et contrôler de futures épidémies, mais seulement s’ils sont entièrement accessibles pour les personnes qui en ont besoin. C’est pourquoi nous demandons la constitution d’un stock d’urgence au niveau mondial afin de pouvoir bénéficier, si une nouvelle épidémie se déclarait, et notamment en RDC, de traitements disponibles pour soigner rapidement les patients contaminés, protéger le personnel soignant et donc mettre un terme dans les plus brefs délais à une épidémie», martèle le Dr Louis Massing.
Un demi-siècle sans traitement spécifique.
Il y a dix ans, l’Afrique de l’Ouest était touchée par l’épidémie la plus meurtrière à ce jour de la maladie à virus Ebola qui a tué plus de 11 000 personnes. Entre 2018 et 2020, ce virus a également fait des ravages dans l’Est de la RDC.
Cinquante ans après la découverte du virus dans la Province de l’ex-Grand Equateur, la plus grande épidémie d’Ebola s’est déclarée en 2014 en Afrique de l’Ouest, avec des cas importés notamment en France et aux Etats-Unis. C’est au moment où certains pays occidentaux ont été confrontés à la menace d’Ebola dans leur territoire que le financement dans la recherche et le développement de traitements et de vaccins contre le virus a augmenté de façon spectaculaire. Les traitements ont pu ensuite être testés pendant deux ans au moment de la 10ème épidémie d’Ebola qui avait touché l’Est de la RDC, et notamment le Nord-Kivu. Fyfy Solange TANGAMU