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La RDC intensifie sa campagne diplomatique pour un siège de membre non-permanent de l'Onu
La République démocratique du Congo a renforcé, ces derniers jours, sa campagne de candidature pour un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2026-2027. Dans cet élan, des rencontres diplomatiques se sont tenues simultanément à Addis-Abeba et au Caire, mobilisant ambassadeurs, chefs de missions diplomatiques et partenaires internationaux.
À cette occasion, l'Ambassadeur de la RDC en Éthiopie et Représentant permanent auprès de l'Union africaine, Jean-Pierre Ngandu, a transmis le message de la ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner. Celle-ci, intervenant par visioconférence, a réaffirmé l'engagement du gouvernement à contribuer activement à la paix et à la sécurité internationales.
Dans son adresse, la cheffe de la diplomatie congolaise a rappelé que la candidature de son pays, soutenue par l'Union africaine, repose sur des priorités claires : promouvoir la paix et la sécurité internationales, participer à la réforme des opérations de maintien de la paix, défendre les droits humains et encourager une représentation plus équitable au sein du système onusien.
"Notre ambition n'est pas simplement de siéger à la table des grandes décisions, mais de porter la voix d'un pays africain riche de son histoire, conscient de ses défis et déterminé à contribuer utilement aux délibérations du Conseil", a expliqué Thérèse Kayikwamba Wagner.
La RDC souhaite faire valoir son expérience dans la gEstion des conflits
La RDC, qui a déjà siégé au Conseil de sécurité en 1982-1983 et en 1991-1992, souhaite aujourd'hui faire valoir son expérience, notamment dans la gestion des conflits et le renforcement des mécanismes de paix. Pays en proie à des violences dans sa partie orientale depuis près de trois décennies, et abritant l'une des plus importantes missions onusiennes, la Monusco, la RDC se positionne comme un acteur crédible pour contribuer à l'édifice de la sécurité collective.
Alors que le vote est prévu le 3 juin prochain à New York, la RDC multiplie les plaidoyers. "La République démocratique du Congo ne sollicite pas seulement un siège. Elle propose un partenariat sincère et une expertise forgée dans l'expérience. Faites confiance à un pays qui aspire à traduire son propre cheminement vers la paix en un plaidoyer global", a plaidé la ministre des Affaires étrangères.
Conseil de sécurité adapté aux défis contemporains
Au-delà d'un enjeu national, cette candidature s'inscrit dans la dynamique d'une diplomatie africaine renouvelée. Le pays de Félix-Antoine Tshisekedi entend conjuguer sa voix à celles des autres nations pour un Conseil de sécurité mieux adapté aux défis contemporains, plus inclusif et représentatif des réalités africaines.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies, rappelons-le, est l'organe onusien chargé de la paix et de la sécurité internationales. Seul habilité à adopter des résolutions contraignantes, il peut autoriser des opérations de maintien de la paix, imposer des sanctions et approuver des interventions militaires. Une tribune stratégique pour laquelle la RDC espère prochainement faire entendre sa voix.
J.A