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La CISTEMA identifie et enregistre 2.796 enfants œuvrant dans les sites miniers à Kolwezi et Lubumbashi
La Commission interministérielle de suivi du travail des enfants dans les mines artisanales (CISTEMA) a identifié et enregistré un total de 2.796 enfants dont 1.612 garçons et 1.182 filles oeuvrant dans les sites miniers à Kolwezi à Lualaba et à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga.
Ces résultats font l’objet, depuis hier jeudi 26 octobre, d’une assemblée plénière sur: « les résultats des activités pilotes d’identification et d’enregistrement réalisés sur les sites miniers artisanaux de Kolwezi et de Lubumbashi ».
Cet atelier de deux jours, soit du jeudi 26 au vendredi 27 octobre, est organisé en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT), à travers son projet « Combattre le travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnement du cobalt (COTECCO)« .
Pour les organisateurs de l’assemblée plénière, ce travail de terrain a été fait avec les outils du Système de suivi de remédiation du travail des enfants (SSRTE). Système mis sur pied il y a un an.
40.000 enfants dans les mines de cobalt
Grâce au SSRTE, la CISTEMA a observé les activités de plusieurs sites miniers artisanaux dans les deux provinces citées ci-haut, à raison d’un mois pour chacune. Les ministères des Mines, des Affaires sociales, du Travail et de la Prévoyance sociale…ont fait partie de l’équipe qui s’est rendue à Kolwezi et à Lubumbashi.
Dans les témoignages fournis à l’assistance réunie dans le cadre de l’assemblée plénière, les personnalités qui ont réalisé ces enquêtes ont éclairé la lanterne des participants.
C’est dans ce cadre qu’un intervenant a révélé que la descente sur terrain a été effectuée au mois de mai 2023. « Cela fait suite au rapport de l’OCDE faisant état de 40.000 enfants œuvrant dans les zones minières de cobalt en RDC« , a-t-il déclaré.
des sites miniers aux abords des écoles
En somme, les enquêteurs disent avoir constaté que les maisons d’habitation vont vers les sites miniers. Et que les enfants identifiés et enregistrés sont la plupart scolarisés et parfois en quête des frais scolaires.
L’équipe de la CISTEMA a regretté le fait que des dépôts des minerais soient côte-à-côte avec des écoles. Un facteur incitatif qui favorise la présence d’enfants dans les sites miniers, ont constaté les enquêteurs.
Face à ces statistiques globales, les participants à l’assemblé plénière, initiée par la CISTEMA, ont réfléchi sur comment assainir les milieux avec, comme objectif, zéro enfant dans les mines. Une occasion pour eux d’amener les décideurs à se conformer à la demande de l’OIT.
La dernière journée de ce vendredi 27 octobre sera consacrée à la « Validation de la stratégie nationale sectorielle de lutte contre le travail des enfants dans les mines« . Rachidi MABANDU