Dernière minute
Société
" Bosepelaka nanga na elongi. Na mukongo botongaka nga !", traduit du lingala '' Vous m'appréciez en face. Derrière (moi), vous me critiquez !'' dénonce le messager du jour. Une dénonciation de la situation qui reflète la vie quotidienne de la société congolaise en particulier.…
Culture
Forum éco
Caricature
Enjeux de l’heure
L’élection de la République démocratique du Congo et de la Somalie comme membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2026-2027 continue de susciter des…
Étranger
Dans la soirée du 5 juin, le Président Xi Jinping a reçu l'appel téléphonique du Président américain Donald Trump.
Le Président Xi Jinping a indiqué : Rectifier la direction du grand navire…
Nation
(Par l’évangéliste Colin NZOLANTIMA)
Les pensées pentecôtistes ont été à la base de la restauration et du développement des communautés. Actes 2:1 «Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous…
Grâce au programme American Film Showcase: 10 jeunes cinéastes congolais pourront réaliser des courts métrages
L’ambassade des Etats-Unis en RDC, à travers son programme American Film Showcase (AFS), a organisé à Kinshasa, une formation de deux semaines en faveur des jeunes cinéastes congolais. Au terme de cette formation, les participants ont projeté des courts projets de leurs prochains films, hier jeudi 7 décembre, au cours d’une session pitch. Ce qui leur a permis non seulement de présenter le synopsis de leur future réalisation mais également d’exprimer leur ouverture à toute opportunité de collaboration ou de financement.
Après deux semaines de formation, les jeunes artistes sélectionnés au programme American Film Showcase, ont été outillés sur le monde cinématographique, sous le management de la productrice Carolyn Hepburn, la commissaire Claire Aguilar venues spécialement des Etats Unis, et du cinéaste congolais Djo Munga. Les jeunes cinéastes ont aussi pu produire des projets de film liés à divers sujets intimement liés à leurs histoires personnelles ou à celles de leurs communautés.
Pas que. Des causes poignantes dont certains ont touché à la réinsertion sociale des survivantes des violences sexuelles, la pollution plastique et ses conséquences sur la biodiversité du fleuve Congo, les méfaits causés par les groupes armés en RDC, la résilience des jeunes des quartiers périphériques de Kinshasa dans la lutte contre les érosions en l’absence d’une prise en charge adéquate des pouvoirs publics locaux, etc.
Le génie congolais à l’œuvre
Claire Aguilar a annoncé que les modules préparés pour les 8 hommes et les 2 femmes sélectionnés à cet atelier ont été sectionnées en trois étapes, la conception, l’implémentation et le pitch. «Nous avons encadré les participants en trois différentes étapes durant ces deux semaines de formation. Il y a eu d’abord la conception, l’implémentation et le pitch dans la réalisation de leurs projets de film documentaire. La RDC regorge de talents, et les sujets proposés nous ont permis de découvrir d’autres réalités du pays», a noté la formatrice.
Les bénéficiaires du programme ont apprécié le temps d’encadrement et les connaissances acquises. Pour Prisca Djemba, participante au programme, cette formation lui a apporté des connaissances supplémentaires. «Grâce à cette formation, j’ai appris à comment parler de mon projet, à le construire et à pouvoir le partager avec les autres. Mais aussi à m’exprimer en public, présenter ma future production et échanger avec mes interlocuteurs. Mon projet de film intitulé Tsherkani, parle de la détermination, la résilience dont font preuve les jeunes du quartier Tsherkani, où j’ai vécu durant huit ans, face aux érosions. Ces jeunes cherchent à améliorer leur environnement avec les moyens de bord malgré les éboulements de terrain», raconte la jeune artiste.
L’objectif de ce programme est d’offrir au public congolais un aperçu de la société et de la culture américaine à travers le cinéma et de donner aux cinéastes locaux les outils nécessaires pour raconter leurs propres histoires. Notamment en ce qui concerne les valeurs communes telles que les droits de l’homme, la liberté d’expression, l’autonomisation des jeunes et le renforcement de la démocratie. Fyfy Solange TANGAMU