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(Méditation citoyenne poétique de Frank FIKIRINI MWENE-MBAYU)
Je suis un âne
Innommable et méconnaissable
Tant les années de misères
M’ont épuisé et assombri le visage…
Des Congolaises s’intéressent de plus en plus au football longtemps réservé aux hommes
Le football, longtemps considéré comme une discipline des hommes, intéresse de plus en plus les femmes en RDC depuis un certain temps. D’où vient cette passion ou encore cette attirance des Congolaises au ballon rond, que ça soit pour les équipes nationale qu’internationale. Forum des As a interrogé Mme Faïda Mwangilwa Fabiola, une passionnée de football qui nous relate son histoire. «Mes parents n’aimaient pas du tout le football estimant que c’était un sport très dangereux eu égard aux cas de blessés enregistrés et des bagarres qui surgissaient entre les joueurs pendant et après les matchs de football.
Dès mon jeune âge, j’avais commencé à m’intéresser au football avec mes amis garçons et les gens trouvaient cela anormal ! Voir une petite fille toujours dans le jeu réservé aux garçons, c’était étonnant. Mais, malgré les punitions, je n’abandonnais pas du tout ! « En cinquième année secondaire, poursuit-elle, un de nos professeurs avait initié des entrainements des filles en football et j’en étais la responsable de l’équipe ! Je jouais très bien et avec le temps, nous organisions des compétitions de football entre les filles de l’Institut Lowa et celles de l’institut Wema, à Walikae, province du Nord-Kivu. C’était très intéressant. J’étais classée tantôt à la défense, tantôt comme gardienne», ajoute cette activiste des droits des femmes.
« A l’Université de Kisangani, ma vie se résumait en sport », évoque-t-elle avant de faire remarquer qu’elle courait chaque matin, ce qui lui facilitait également sa participation à des marches politiques pour exiger le multipartisme à l’époque. «Beaucoup de jeunes de ma génération sont devenus des politiciens», se rappelle-t-elle.
Toutefois, elle reconnaît que le sport offre l’opportunité de rencontrer des amis et parfois des discussions d’autres questions importantes de la vie nationale.
Tandis que dans la vie professionnelle, au gouvernorat de la province du Nord-Kivu, avec ses collègues, elle a créé une agence de football dénommée «Moyo Production». «Nous organisions des compétitions de football de façon professionnelle et les équipes étaient bien motivées grâce aux recettes réalisées, et les joueurs étaient aussi très motivés à chaque fois que notre agence organisait les compétitions», confie-t-elle, avant de souligner que les matchs de football produisent des recettes et il y a moyen que les joueurs soient mieux payés.
Plus tard, indique Mme Faida Mwangilwa, l’association sportive Kabasha l’avait sollicitée pour postuler au comité, puis, elle a été élue au poste de Vice-présidente de cette association. « Jusqu’aujourd’hui, je suis «Vert et noir» de sang», mentionne-t-elle.
La militante soutient que le football est un sport passionnant qui favorise réellement la vie en équipe, la solidarité, l’unité et même la réconciliation. Lorsque «mon équipe joue, c’est un moment de beaucoup de stress pour moi. Je rêvais de voir les Léopards nous ramener la coupe de la CAN/2023, 50 ans après la victoire de 1974 Je dois cependant vous avouer que j’ai apprécié notre équipe nationale et son entraîneur, Sebastien», recnchérit Mme Faida!
Elles sont nombreuses aujourd’hui les Congolaises qui ont la passion et l’amour du football avec maîtrise des termes techniques. Ce qui explique aussi le nombre croissant des journalistes sportives qui se défendent très bien sur le plan professionnel.
Le football a donc cessé d’être la discipline des hommes. Les hommes et les femmes sautent, s’embrassent et font la fête de la même manière après un but marqué.
Mathy MUSAU