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Hôpital de Kintambo : les médecins suspendent leur grève
Les médecins des hôpitaux publics ont suspendu leur mouvement de grève depuis le 2 août courant. C’est le cas à l’hôpital général de référence (HGR) de Kintambo. Les blouses blanches ont repris du service après que le Gouvernement central a pris en compte leurs revendications relatives à l’administration. Il s’agit entre autres du transport, de la montée de grades, du logement, des allocations familiales à intégrer dans le budget 2022.
La grève des médecins est conjuguée au passé du moins aux affiliés au Synamed et Symeco. Les professionnels de santé étaient à leurs postes dans plusieurs services: urgences, de la néonatologie, pédiatrie et gynécologie pour ne citer que ceux-ci. Un protocole d’accord a été signé officiellement entre le Gouvernement et le banc syndical.
« La grève est suspendue depuis le lundi 2 août. Il y a un protocole d’accord qui a été signé entre le Gouvernement central et le banc syndical. Nos délégués sont là pour des discussions notamment ceux du Synamed, du Symeco. Il y avait même les représentants du Sylimed mais ils se sont desolidarisés de nous.
Ceux qu’ils avancent comme raison ne tiennent plus vraiment debout en ce sens que le Gouvernement nous a tous éclairés là-dessus. L’Exécutif national a invité pratiquement le banc syndical aux différentes sessions budgétaires pour incorporer nos revendications relatives à l’administration c’est-à-dire montée de grade, le transport, le logement, les allocations familiales dans le budget 2022« , a fait savoir docteur Bobo Botale.
« On nous a déjà dit d’ici le 16 août, nous allons toucher la paie complémentaire du mois de juillet que l’on n’a pas encore reçue. Donc pour ce mois d’août, nous aurons 200.000fc de plus sur ce que nous gagnons. La base a décidé que la grève soit suspendue.
Dans les différents services, les malades reviennent mais un peu timidement.
LA DÉONTOLOGIE IMPOSE LE SECRET MÉDICAL
Au niveau des urgences, il y a quelques malades et d’ici la semaine prochaine, il y en aura certainement d’autres. C’est vrai qu’il y a des infirmiers qui sont en grève mais pas tous ça dépend des structures« , a-t-il poursuivi.
Actualité oblige, à la question de savoir sur le secret médical du gouverneur de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza mis sur le net et à la place publique. Bobo Botale regrette ce comportement qui heurte les principes sacro-saint de la profession.
En effet, la déontologie oblige tout pratiquant au secret médical, sinon le malade peut enclencher des poursuites judiciaires contre lui. Sauf si le concerné lui-même, à quelques exceptions près, donne le feu vert.
« Le secret médical ne peut pas être révélé. Quand le patient vient voir le médecin c’est dans un cabinet. Ce qui se dit dans le cabinet ne peut être divulgué. Nous sommes appelés à respecter le secret médical. Proclamer tout haut qu’il s’agit de telle ou telle maladie que le patriarche a. C’est regrettable, anormal, voire inadmissible. En plus c’est une personnalité publique, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza.
Nous connaissons certains officiels, mais nous ne divulguons rien. Si le patient est au courant que l’information est mise sur la place publique, il y aura des poursuites judiciaires à moins que lui-même donne le feu vert« , a conclu ce pédiatre.
Les médecins avaient entamé la grève le 12 juillet dans des hôpitaux publics sur l’ensemble du territoire national avec un service minimum assuré avant de la radicaliser sous forme de la polarisation des urgences.
Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani n’est pas resté indifférent suite aux revendications des blouses blanches. Des avancées significatives sont visibles tant soi peu pour l’amélioration du social. Pourvu que cela ne puisse pas être une promesse de trop. Gloire BATOMENE