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"Mobali oyo asalaka baboyaka ye te !" entendez ''L'homme qui travaille, on le quitte pas''. La rue met en scène l'homme et la femme, particulièrement dans le cadre des relations qui les unissent. Il s'agit ici, pour l'homme du travail sans lequel il ne vaut aucun penny devant la femme. Que…
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Pas de performance avec une justice pauvre
12 novembre, 2024
A la clinique du Centre Financier de Kinshasa, « la justice congolaise passe au crible du « corps médical » de la République. Etalée sur le brancard du pavillon réservé aux patients alités, elle est l’objet de diagnostics des « médecins de tout acabit« .
Chacun, après examen de labo…
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* Le deuxième rendez-vous fixé pour ce vendredi.
Le ministre d’État en charge de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, a été entendu ce mardi 3 juin 2025 par le Procureur…
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Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a participé aujourd'hui par visioconférence à la réunion de haut niveau dans le cadre préparatif de la quatrième Conférence internationale sur le financement du…
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En Ituri, des combats ont opposé depuis le 27 mai dernier sur le littoral du lac Albert les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) aux miliciens de la Convention…
Cafco mobilise 60 leaders politiques et de la société civile pour la promotion de la paix
Soixante participants issus des partis politiques de l’opposition et du pouvoir, ainsi que les femmes leaders des organisations féminines membres du Cadre permanent de concertation de la femme congolaise, (Cafco) ont pris part à la table ronde sur la paix et la sécurité organisée par cette plate-forme des femmes congolaises, le samedi 14 décembre à l’immeuble de la Territoriale.
L’idéal en organisant cette rencontre était de permettre aux acteurs/actrices politiques et sociaux de mobiliser leurs efforts et d'agir ensemble afin de promouvoir la paix, la tolérance, l’inclusion, la compréhension mutuelle, la solidarité en vue de bâtir une nation viable, respectueuse des droits humains et des droits spécifiques des femmes et des enfants.
Dans son mot d’ouverture, la cheffe de ce projet, Mme Florence Mbwiti a fait savoir que les objectifs de cette rencontre résident en la mise en relation des principaux acteurs/actrices concernés/es afin d’agir ensemble en faveur de la réconciliation, de contribuer à la paix et au développement durable de la RDC ; de mobiliser les efforts des acteurs/trices sociaux et politiques en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension mutuelle et de la solidarité ; ainsi que promouvoir une société pacifique respectueuse du principe de vivre et d’agir ensemble en paix, unis dans la différence et dans la diversité en vue de bâtir une nation viable.
Selon Florence Mbwiti, la femme, comme actrice politique devrait être une alliée de taille pour la conquête du pouvoir. La complémentarité homme-femme serait une symbiose formidable pour gagner la confiance des électeurs et des électrices. «D’où nous avons provoqué cette mise en relation pour amener les uns et les autres à tisser des alliances pacifiques afin de vivre ensemble en paix et être unis malgré nos différences et diversités», a-t-elle souligné. Elle n’a pas manqué de noter que CAFCO promeut la participation politique de la femme dans la gestion de la res publica.
Lors des échéances électorales Cafco avec l’appui des partenaires techniques et financiers (PTF) a accompagné les femmes candidates pour leur permettre d’être suffisamment outillées avant de se lancer dans la compétition pour la conquête du pouvoir, a-t-elle rappelé. Selon elle, l’article 13 de la Loi électorale a donné des ouvertures qui permettent aux responsables des partis politiques d’aligner suffisamment de femmes sur les listes électorales. Cette clause n’a pas été respectée par la majorité des partis politiques, a-t-elle regretté.
Florence Mbwiti n’a pas manqué de remercier Olof Palm Center pour son appui financier qui a permis la tenue de ses assises. Cette table ronde autour de la paix et sécurité s’inscrit dans le cadre du Programme d’accompagnement des femmes dans la gouvernance en RDC.
Le moment d’échanges et débat a permis aux uns et aux autres d’exprimer leur désir profond en ce qui concerne l’importance de vivre et d’agir ensemble pour la paix.
Par ailleurs, la culture de la paix, consiste à promouvoir et à encourager le respect des droits humains et des libertés fondamentales pour tous sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion.
La paix n’est pas simplement l’absence de conflits, mais, un processus positif, dynamique, participatif qui favorise le dialogue et le règlement des conflits dans un esprit de compréhension ainsi que l’absence de perturbation, de trouble, de guerre et de conflit.
Il importe donc, de respecter et de comprendre la diversité socioculturelle de notre pays, de préférer le dialogue et la négociation à l’affrontement et de s’entraider. Vivre ensemble en paix, c’est accepter les différences, être à l’écoute, faire preuve d’estime, de respect et de reconnaissance envers autrui, et vivre dans un esprit de paix et d’harmonie.
Mathy MUSAU